Après le retard du démarrage de la nouvelle saison du championnat national de football, la LGFP a jugé utile de communiquer sur les obstacles qui empêchent la reprise. pour la circonstance, le président de la LGFP, Antonio Souaré était entouré de ses principaux collaborateurs.
D’entrée de jeu, monsieur Souaré a laissé entendre que Ligue fonctionne sur fonds propre : « il n’y a aucune aide, aucune subvention ». Ensuite, en ce qui concerne le retard pour le démarrage du championnat, Antonio Souaré va pointer un doigt accusateur sur la crise qui a conduit à la dislocation de la Fédération Guinéenne de Football et son remplacement par un comité de normalisation. « Nous avions décidé de commencer le championnat le 15 octobre dernier. Et, les calendriers avaient été faits pour le 15 octobre. Mais, c’était avant la crise. Parce que, personne ne pouvait penser qu’une fédération qu’on venait de mettre en place en moins de 6 mois pouvait connaitre ce qu’on a vue. Selon notre programme initial, il fallait organiser le National, qui est la pépinière, avant de redémarrer le championnat. C’était notre programme, après il y a eu la crise. Or, c’est la fédération qui organise et la coupe nationale et la montée en ligue 1 et ligue 2 », a expliqué Antonio Souaré.
Interpellé sur le mauvais état des terrains de football de notre pays avec une ligue qui passe de 12 à 14 clubs, Antonio Souaré a déploré cet état de fait avant de rejeter la responsabilité sur l’Etat. Il a rappelé avoir fait une commande de gazon synthétique en Chine pour certains stades de notre pays. Mais, il y a un certain retard dans la livraison.
En attendant, les guinéens sont sevrés de l’ambiance des stades. Une situation qui intervient à un moment où le Syli National a plongé de plus les modus du football dans le désespoir après les deux défaites en éliminatoires de la Coupe du monde contre la Tunisie et la RDC. On est loin d’être sorti de l’auberge.
Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com
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