En effet, à l’annonce officielle de la présence de la maladie hémorragique à virus Ebola en début de l’année 2014, l’état guinéen et plusieurs institutions nationales et internationales se sont mis en ordre de bataille pour lutter contre l’épidémie.
Ainsi, face aux multiples risques, plusieurs guinéens et étrangers se sont engagés aux côtés des différents organismes de riposte pour combattre la maladie dans le pays.
Aujourd’hui, ces anciens chauffeurs de la FICR exigent de leur ancien employeur le paiement des primes de risque, de l’indemnité de fin de contrat, de l’indemnité de licenciement, de la restitution de l’ensemble des bulletins de paye. Ils dénoncent également le licenciement abusif et arbitraire des chauffeurs en désaccord avec les clauses des contrats et le non paiement intégral des cotisations à la caisse nationale de la sécurité sociale. « Après nos recherches à la Caisse nationale de sécurité sociale, on a compris que c’est pour 6 mois qui avait été versé à la CNSS, alors que certains ont fait 18 mois de contrat. Nous demandons justice… », a déclaré le porte parole des anciens chauffeurs, Alkaly Sylla.
Enfin, on nous apprend que parmi le groupe d’anciens chauffeurs, il existe des guéris d’Ebola et d’autres avaient aussi perdu leurs vies dans l’opération de riposte contre l’épidémie.
A signaler que nos tentatives de rencontrer les responsables de la Fédération Internationale de la Croix Rouge (FICR) sont restées pour le moment vaines.
Nous y reviendrons !
Mamadou Mouctar Barry pour Guineematin.com
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