Après la fête de Noël (la nuit du 24 et 25 décembre), notre compatriote, Michael Lamah, fidèle chrétien de Guinée, résidant au quartier Enco 5, dans la commune de Ratoma, a expliqué à un reporter de Guineematin.com le sens de cette fête. Cet entretien, réalisé ce lundi, 26 décembre 2016, dans son quartier, visait évoquer des sujets comme les bienfaits de la fête de Noël, son bilan par rapport aux fêtes précédentes, les préparatifs pour la fête de fin d’année…
Selon monsieur Lamah, la fête de Noël est l’une des plus grandes fêtes chrétiennes, c’est la plus sensationnelle ! « Avec les jeux de lumière, les sapins de Noël, les papas Noël, vous comprendrez que c’est la fête chrétienne la plus sensationnelle que nous célébrons dans une joie immense », a déclaré le fidèle chrétien, Michel Lamah.
« Chez nous, précise-t-il, c’est l’Emanuel. Et, l’Emanuel, c’est le christ qui est Dieu parmi nous. Donc, nous accueillons l’enfant Jésus avec des élans de cœur vraiment joyeux. C’est la joie dans toutes les familles et partout dans le monde chrétien. C’est la joie partout d’ailleurs ; car, je crois au nom de la solidarité que les hommes ont su tisser entre eux, la fête des uns est la fête des autres. C’est pour cela que Noël est célébrée avec nos amis musulmans et même ceux qui n’ont aucune confession religieuse » a-t-il fait remarquer.
Parlant de la particularité de cette fête par rapports fêtes précédentes, monsieur Lamah estime que chaque fête est unique et particulière par rapport à une autre. « Noël 2014-2015 est différent de Noël 2016. Cette fête qu’on vient de célébrer, on a vu notre joie se renouveler ; car, on a fêté dans un climat de joie, de paix, de satisfaction. Cela constitue une particularité qu’il faut louer», a-t-il dit.
Quant à la prochaine fête du 31 décembre qui marquera la fin de l’année, notre interlocuteur nous a fait comprendre que la fièvre des fêtes ne doit pas entraîner les gens au point qu’ils oublient de faire le bilan de l’année.
« Moi, je me mets dans un élan de bilan. Je dis que c’est vrai qu’en se laissant entrainer par la fièvre des fêtes, il ne faut pas qu’on oubli aussi un côté positif qui pourrait nous emmener à faire le bilan de notre vie allant du premier janvier passé au 31 décembre», a-t-il dit.
Enfin, Michel Lamah ne compte pas se laisser dominer par les difficultés économiques actuelles ; il estime que chacun doit célébrer les fêtes à la hauteur de ses moyens. « Nous avons tous des degrés de vie qui différent les uns des autres. La précarité actuelle est une réalité qu’on ne peut pas refuser ; mais, on ne peut pas aussi se figer sur la réalité des choses et laisser passer ne serait-ce qu’un instant de bonheur qui pourrait un peu nous marquer à l’occasion de ces fêtes de fin d’année », a-t-il indiqué.
Saidou Hady Diallo pour Guineematin.com
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