Dans son compte rendu à la presse, l’honorable Aboubacar Sylla, porte parole de l’opposition, a expliqué pourquoi il sera impossible de tenir les élections comme prévu, au mois de février prochain. Après les atermoiements du pouvoir et de ses députés, le code électoral ne sera finalement voté qu’en début janvier, si la tendance actuelle se confirme. Et, avec les délais impératifs liés à son applicabilité, il faudra un minimum de 28 jours incompressibles. C’est le minimum de temps possible pour le contrôle de la constitutionnalité du futur code électoral, à la Cour Constitutionnelle, et sa promulgation par le chef de l’Etat pour que ce code puisse entrer en vigueur et soit ainsi opposable. Ce qui correspond à la fin janvier-début février.
En plus de ce mois qui va séparer le vote (s’il est obtenu) à l’Assemblée nationale et l’entrée en vigueur de ce futur code électoral, il y a aussi le délai requis pour convoquer le corps électoral guinéens, soixante jours.
Bref, les adversaires d’Alpha Condé viennent de se rendre compte que les élections ne pourront pas se tenir en moins de trois mois. Ce que l’opposition dénonce et menace de recourir à son arme favorite (les manifestations de rue) pour se faire entendre…
A suivre !