Libre Opinion : Selon le constat d’un observateur, les pharmacies guinéennes sont menacées. Depuis 1985, la libéralisation des activités pharmaceutiques est effective. La mise en place des sociétés grossistes depuis cette date a connu une déréglementation et un non respect des normes. Ce qui a conduit le pays à avoir près de 96 sociétés grossistes répartiteurs dont la plupart alimentent le marché illicite du médicament selon la NPL, service rattaché au ministère de la Santé.
Il s’avère que plusieurs sociétés de nos jours ayant acquis légalement des agréments sont à la base de l’approvisionnement des marchés illicites de médicament sur le territoire national. Le gouvernement guinéen et le syndicat des pharmaciens ont en commun la lutte contre la vente illicite des faux médicaments.
Plusieurs pays renforcent leurs luttes contre les réseaux de trafic de faux et vente illicite de médicaments.
Un certain UBIPharm serait-il à la base des différentes contradictions et incompréhensions ? Le cas du Bénin sert d’exemple et, tenez-vous bien, d’après nos sources, UBIPharm a séjourné dans notre pays le 19 décembre dernier autour d’un idéal : celui de regrouper les pharmacies sous l’égide d’un consortium appelé SOGUIMED (Société guinéenne de médicaments). Ce plan machiavélique d’UBIPharm ne serait-il pas en désaccord avec l’esprit du gouvernement ? Attendons de voir dans les jours et semaines à venir l’objectif visé par UBIPharm.
Affaire à suivre !
Baabady Youla, résidant à Kaloum
