Vol du véhicule de Remy Lamah : les avocats du ministre refusent de plaider

Rémy Lamah, le ministre guinéen de la Santé veut des actions concrètes pour arrêter la contagion d'Ebola et non des réunions interminables sous les climatiseurs...
Rémy Lamah, ancien ministre de la Santé

« Depuis 4 ans nous sommes en prison et  c’est la 29ème fois qu’on vient dans ce tribunal », s’est plaint, Christophe Délamou… Les prévenus Amady Condé et Christophe Délamou sont accusés d’avoir volé le véhicule de l’ancien ministre de la Santé, le Colonel Remy Lamah. Arrêtés et mis en prison il y a de cela quatre ans, leur dossier continue de retarder au Tribunal de Première Instance de Dixinn où ils s’attendaient à être fixés hier, en vain, a constaté Guineematin.com, à travers un de ses reporters.

Après avoir  auditionné  les prévenus, la partie civile, les  témoins, bref toutes les parties concernées dans  cette procédure,  le dossier a été plaidé et requis  aux audiences précédentes. Sa délibération était prévue hier jeudi 5 janvier 2017.

Mais, à l’ouverture de l’audience de ce jeudi tel n’a pas été le cas. Le président du tribunal, Thierno Souleymane Barry a ordonné que les débats soient rouverts pour que des questions portant uniquement  sur le recel soient posées à Chistophe Délamou. Ce dernier dit avoir reçu de la part d’Amady Condé les dossiers du véhicule volé dans un sac plastique sans être au courant que  ce sac est d’origine délictuelle.

Ainsi dit, ainsi fait. Au terme de ces questions, le président du tribunal demande aux parties de faire leurs plaidoiries par rapport à cette question de recel afin de mettre l’affaire en délibéré. Mais, les avocats de la partie civile diront qu’ils ne sont pas prêts à plaider en l’absence de la victime qui est le Colonel Remy Lamah, ancien ministre de la santé.

Ce refus n’a pas empêché les  autres parties, c’est-à-dire la défense de plaider et le ministère public de requérir sur le dossier.

Visiblement nerveux, Christophe Délamou, un des prévenus, a fait comprendre au tribunal que les manœuvres entreprises par la partie civile s’inscrivent dans une logique de le faire souffrir… « Depuis 4 ans nous sommes en prison et  c’est la 29ème fois qu’on vient dans ce tribunal », s’est-il plaint. Mais, son sort n’a pour autant pas été décidé. L’affaire a encore été renvoyée au 19 janvier…

A suivre !

Saidou Hady Diallo pour Guineematin.com

Tél. : 664 413 227/ 654V 416 922

 

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