Le sénateur d’Atlanta, Georgie John Lewis a été le premier à annoncer qu’il ne participera pas à l’investiture de Donald Trump. Selon lui, Donald Trump n’est pas un président légitime. Il dit que son élection a été truquée par la Russie qui l’a aidé et a détruit la campagne de Clinton.
Ainsi, le congressman Lewis de la Georgie décide donc de faire la chaise vide pour la première fois dans sa vie dans une cérémonie officielle américaine d’une telle envergure, telle l’investiture d’un président.
Donald Trump avait directement réagit sur twitter à l’intervention de Lewis, disant que John Lewis devrait perdre son temps à aider son district qui est dans un état désastreux au lieu de se plaindre des résultats de l’élection présidentielle. D’arrêter de parler, parler, parler sans action, ne faisant que de résultats médiocres.
Les réactions de personnalités américaines et de groupes d’organisation de noirs et de droit de l’Homme ne se sont pas fait attendre. Le sénateur républicain Ben Sasse de Nebraska dit que John Lewis et ses propos ont changé le monde, il a même partagé une photo de Lewis de 1965 ensanglantée quand il était entrain d’être battu sur le pont Selma lors d’une manifestation réclamant le droit au vote.
Pour sa part, le représentant républicain, Kevin Yonder de Kansas, lui, dit qu’il n’est pas d’accord avec Lewis de questionner l’élection présidentielle, mais que Lewis est un héro national qui mérite le respect de tous.
De son côté, le président du groupe activiste des droits de l’Homme, NAACP Cornell Brooks, a demande à Trump de demander pardon à Lewis ; précisant que ses propos déshonorent les sacrifices consentis par Lewis pour le droit des américains dont il a failli en mourir.
Et, Michael Steele, l’ex président du comité national républicain, Justin Amash, représentant républicain de Michigan, Chuck Summer, sénateur démocrate de New York, ont tous apporté leur soutien à Lewis, en conseillant Trump d’arrêter, de ne pas s’aventurer sur ce terrain.
Beaucoup de leadeurs américains ont emboité le pas à Lewis, en décident de ne pas faire le déplacement pour assister à l’investiture de Trump, le Vendredi 20 Janvier 2017 prochain ; soit à cause de son altercation avec Lewis ou à cause de la campagne présidentielle menée par le président élu.
A rappeler que Trump accuse le directeur actuel de la CIA de ne pas faciliter la transition et que le président de Mexique a menacé de boycotter le marché avec les Etats unis si Trump insiste d’appliquer ses promesses de campagne comme l’augmentation des taxes et les reformes dans l’immigration. Trump avait promis de construire un mur à la frontière avec le Mexique et le leur faire payer.
Des manifestations anti Trump sont prévues le jour de son investiture par des leaders politiques et de groupes des droits de l’Homme et de la société civile. Le maire de New York, Bill Deblasio, qui a prévu de réclamer au gouvernement fédéral américain 30 millions de dollars que New York City est entrain de dépenser pour sécuriser Trump et sa famille avant son investiture a prévu d’organiser et participer a ces marches.
De New York, Mamadou Diouma Diallo
Tél. : 6465912659
