Comme tous les weekends, il s’est tenu ce samedi 28 janvier 2017, l’assemblée générale ordinaire de l’Union des Forces Républicaine (UFR) à son siège situé dans la commune de Ratoma. La rencontre a été présidée par l’honorable Hadja Aissata Daffé, en compagnie de certains responsables du bureau politique national. Il a été question principalement du processus électoral, a constaté Guineematin.com à travers un de ses reporters.
C’est la présidente de séance qui a ouvert le bal dans les informations générales pour rappeler les actions menées par le parti au cours de la semaine qui s’achève. Selon Hadja Aissata Daffé, les femmes du parti s’étaient fortement mobilisées chez le président du parti pour réaffirmer leur engagement et promettre de s’activer davantage dans les actions pour la conquête du pouvoir.
En ce qui concerne le processus électoral, c’est le vice-président du parti, Boubacar Barry qui a éclairé la lanterne des militants sur la question de la modification du code électoral et de l’élection des chefs de quartier. Selon lui, lors d’un conseil des ministres la décision a été prise de faire la relecture du code des collectivités et du code électoral sur le mode de scrutin pour les élections locales.
« Nous voulons défendre le principe qui veut que le vote soit secret, il est direct. Un accord a été signé entre la mouvance et l’opposition républicaine qui voudrait qu’on contourne les textes. Aujourd’hui, il est clairement établi à la relecture des textes qu’il faut déjà statuer sur les collectivités, notamment les districts et les quartiers. Et, c’est le code des collectivités qui traite de ces questions. Le gouvernement a pris la mesure de la situation et envisage de faire cette relecture », a déclaré le vice-président de l’UFR, Boubacar Barry.
Sur le bruit de certains responsables du RPG et certains hauts commis de l’Etat sur l’idée d’un troisième mandat pour le professeur Alpha Condé, le vice-président de l’UFR relativise et affirme ne pas vouloir accordé du crédit à cette propagande. « Si n’importe qui peut se lever pour mettre en cause la Constitution, alors on n’est plus dans un Etat normal, on serait dans un état sauvage. Je dis encore une fois, nous sommes dans la logique de défendre la Constitution. Pourquoi vous voulez que les propos d’un individu ou d’un haut fonctionnaire ou encore d’un haut responsable d’un parti politique s’imposent à nous? Un débat comme celui là, il y a des espaces où il doit se tenir. C’est à l’assemblée nationale », a dit Boubacar Barry.
La rencontre a pris fin par la présentation des jeunes du quartier Yimbaya qui ont décidé de soutenir le parti du haut représentant du chef de l’Etat.
Mouctar Barry pour Guineematin.com
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