Fermeture des écoles : les parents d’élèves donnent au gouvernement 48 heures pour résoudre la crise

Déclaration : La Fédération Guinéenne des Parents d’Elèves, Etudiants et Amis de l’Ecole (FEGUIPAE) brise le silence sur la crise que traverse l’école guinéenne. Réunis au lycée 1er mars (lycée Matam), les membres de la structure ont exprimé ce jeudi 16 février 2017, leur préoccupation devant « les congés obligatoires imposés » aux élèves et étudiants » par le gouvernement guinéen, a constaté Guineematin.com, à travers un de ses reporters.

C’est par la voix de madame Camara Adama Sow que les parents d’élèves ont dénoncé la situation que traverse le système éducatif guinéen avant d’interpeller les acteurs à tous les niveaux :

« Nous déplorons la privation du droit à l’éducation de nos enfants, la lenteur dans la prise de décision pour la résorption de la crise, les actes de vandalisme dans les établissements scolaires et universitaires publics et privés, et le retard dans la progression des programmes scolaires entrainant les effets négatifs sur les résultats de fin d’année.

Eu égard à ce qui précède, les parents d’élèves, d’étudiants et amis de l’école, interpellent le gouvernement et toutes les parties prenantes impliquées dans la résolution de cette crise de privilégier l’intérêt national pour sauvegarder  l’école guinéenne dans les 48 heures qui suivent.

Notre souci reste la sauvegarde de la qualité de la qualité de l’enseignement qui passe par la paix sociale.

Nous restons convaincus que tout le peuple de Guinée partage ce souci.

Sans école de qualité, il n’y a pas de développement humain durable. »

NB : malgré l’insistance des journalistes qui étaient sur place, les membres de la FEGUIPAE n’ont rien dit sur ce qu’ils pourraient envisager au cas où le Gouvernement ne ferait rien. Egalement, une ambiance de mésentente et de mauvaise organisation a retardé, pendant plusieurs heures, cette déclaration dont le contenu laisse à désirer…

Lancée le 6 févier 2017 par le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) et la Fédération Syndicale Professionnelle de l’Education (FSPE), la grève des enseignants de Guinée vise à réclamer de meilleurs traitement, notamment le maintien du point d’indice monétaire là où l’avait laissé le Général Lansana Conté, à 1030. Or, le président Alpha Condé et son Gouvernement, qui ont baissé ce point d’indice, refusent d’entendre cette plaidoirie du syndicat.

A suivre !

Propos recueillis par Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com

Tél. : 628 17 99 17

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