Fermeture des écoles par le Gouvernement : les fondateurs des écoles privées se font entendre

Dans une déclaration conjointe lue ce jeudi 16 février 2017, au lycée 1er Mars (lycée Matam), l’Association des Fondateurs des Ecoles Privées de Guinée (AFEPGUI) et l’Association des Promoteurs des Ecoles Privées de Guinée (APEPGUI) déplorent la crise que traverse en ce moment l’école guinéenne. Les deux entités ont tout d’abord rappelé la place qu’occupent les écoles privées dans la vie nationale avant de préconiser des solutions pour sortir l’école guinéenne de l’impasse, a constaté Guineematin.com, à travers un de ses reporters.

C’est par la voix de monsieur Tamba Kéita, secrétaire général de l’AFEPGUI que les acteurs de l’enseignement privé ont rappelé la place qu’ils occupent dans le système éducatif guinéen.

« De 1984 à nos jours, il existe en Guinée environ 2 500 écoles privées tous niveaux confondus. Soit une progression de 76 écoles privées par an. Les écoles privées emploient environ 30 000 enseignants et agents administratifs. Elles reçoivent plus d’un million d’apprenants par an. Les statistiques officielles des ministères de tutelle  démontrent que les écoles privées représentent 91 % de l’ensemble des écoles de la ville de Conakry », précise monsieur Kéita.

Malgré ces  statistiques importantes, les écoles privées  « sont exclues de tous les débats concernant l’avenir de la Guinée » même si elles sont « d’une utilité publique indéniable ». C’est au regard de cette « exclusion » que les promoteurs et fondateurs d’écoles privées de notre pays interpelle les acteurs pour inverser cette tendance.

« Nous sommes déterminés à user de tous les moyens légaux  pour nous faire entendre pour le bonheur du peuple de Guinée qui ambitionne un bel ambitionne un bel avenir pour sa jeunesse. Nous lançons un appel pressant à tous ceux qui aiment la Guinée et qui détiennent une parcelle de responsabilité dans ce pays, pour aider l’école privée sans l’apport de laquelle le combat contre l’ignorance sera un échec en Guinée. Face à la crise et à toutes ses implications négatives, nous avons décidé :

1)- De privilégier le dialogue par la concertation des instances ci-après : la FEGUIPAE, l’Intersyndicale, l’inspection générale du travail, le médiateur de la République, la présidente du Conseil Economique et Social, le président de l’Assemblée Nationale, le ministre de l’emploi et du travail, le premier ministre, le président de la République en personne, les groupes de presse.

2)- Préparer un mémorandum pour un résumé succinct des problèmes brûlants de l’enseignement privé et proposer des perspectives de solutions ».

Propos recueillis par Alpa Mamadou Diallo pour Guineematin.com

Tél. : 628 17 99 17 

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