Kindia : le syndicat dénonce et demande aux enseignants de poursuivre la grève

Les représentants des différentes centrales syndicales de l’éducation à Kindia sont montés au créneau ce mercredi 22 février 2017 pour dénoncer les différents accords signés entre les différentes  parties, a appris Guineematin.com à travers son correspondant local.

Après certaines villes de l’intérieur du  pays, les représentants des différentes centrales syndicales du pays basés à Kindia ont dénoncé les différents points d’accord signés le lundi entre le gouvernement  et la centrale syndicale de l’éducation.

Dans une interview accordée à une radio privée de la place, Mariam Cherif a expliqué que cet accord est inacceptable ! « Tant que les différents points de revendications ne sont pas pris en compte, les écoles resteront fermées. Nous ne sommes pas du tout d’accord sur ces accords. Nous avons déclenché cette grève pour que tous les points soient pris en compte. On ne peut pas accepter une partie et renvoyer d’autres pour plusieurs mois. Tant que la solution n’est pas trouvée, les écoles resteront fermée à Kindia », a promis cette membre du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG).

Aux enseignants et aux élèves, madame Mariam Chérif a lancé un appel : « nous demandons à tous les enseignants de rester sereins pour le bien de nous tous. Nous demandons aux élèves de rester à la maison. Au moment opportun, nous allons les informer », a-t-elle déclaré.

Après les enseignants, les élèves aussi ont boudé les classes

Avant cette annonce, plusieurs enseignants avaient effectué le déplacement ce mercredi matin dans certains établissements comme le collège Sarakoléah, l’école primaire de Caravansérail, le lycée Bambam… Mais, les élèves n’ont pas fait le déplacement et les maitres étaient obligés de rentrer…

Les enseignants prêts à suivre le mouvement syndical

Depuis la sortie médiatique de la syndicaliste, certains enseignants rencontrés par Guineematin.com  ont dit leur détermination d’aller au bout de leur revendication. « On n’était pas du tout informé de cette déclaration. Heureusement que nous n’avons pas dispensé les cours aujourd’hui. Donc, nous allons encore suivre notre mouvement de grève jusqu’à la satisfaction de nos  points de revendication », a dit Mohamed Keita, enseignant dans une école de la place.

A suivre !

De Kindia, Sékou Komoyah Kaba pour Guineematin.com

 Tél : 620 74 80 10

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