Assemblée générale des régulateurs UEMOA-Guinée : Mme Martine Condé élue Présidente

La partie aura été une ligne droite pour la présidente de la Haute Autorité de la Communication de la Guinée. Mme Martine Condé, a été élue, ce jeudi 2 mars, à Ouagadougou, au poste de présidente de la Plate-forme des régulateurs de l’audiovisuel des pays-membres de l’UEMOA et de la Guinée.

L’annonce en a été faite au sortir de l’Assemblée générale des présidents des institutions de régulation de ces pays, réunis à huis-clos au siège du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) du Burkina Faso, siège de ladite Plate-forme sous-régionale.

Déjà placée sur la rampe de lancement, en sa qualité de Vice-présidente de l’équipe sortante, Mme Martine Condé a donc été portée à la tête de cette structure pour un mandat de deux (2) ans. En effet, ses pairs n’ont fait que lire les statuts de la Plate-forme à l’endroit. Lequel texte prévoit que le Vice-président du bureau sortant, assure la présidence de l’organisme au prochain mandat. Elle succède ainsi au président de l’institution de régulation du Togo, décédé au cours de son magistère.

Créée en 2014 au Burkina Faso, la Plate-forme des régulateurs de l’audiovisuel des pays-membres de l’UEMOA et de la Guinée, a placé cette assemblée générale sous le signe de la relance. «Depuis sa création les 4 et 5 mars 2014, notre institution a connu des fortunes diverses suite au décès de son président. Puisse cette assemblée de Ouagadougou, être le point de départ d’une nouvelle dynamique », a souhaité Mme Nathalie Somé, présidente du Conseil Supérieur de la Communication du Burkina Faso.

Le président de la HACA (Haute Autorité de la Communication et de l’Audiovisuel) de la Côte d’Ivoire, siège du Secrétariat permanent de la Plate-forme, a, pour sa part, enchéri en ces termes : «Après une période de somnolence, c’est l’heure de la renaissance de notre organisme, après sa naissance ici-même, au Burkina Faso.» Selon Ibrahima Sy Savané, cette Plate-forme doit être un espace de partage des bonnes pratiques en matière de régulation du secteur de la communication et de l’audiovisuel. «La régulation, ce n’est pas un prolongement de la puissance publique, mais un travail de médiation qui nous attend », a t-il conclu.

Nous y reviendrons.

Talibé Barry

Depuis Ouagadougou

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