Depuis près d’un mois, la population de ce district demande le départ de ces animaux qui ravagent leurs cultures. Après des plaintes auprès des autorités, une rencontre était prévue le vendredi dernier chez le préfet. Mais, avec l’absence de ce dernier, aucun rendez-vous n’est encore fixé.
Dans la journée du vendredi 17 mars dernier, le correspondant local de Guineematin.com a effectué une visite dans cette localité pour rencontrer les paysans concernés. A l’arrivée, le constat est alarmant : plusieurs champs de gingembres et des huttes d’ignames sont dévastés ont été piétinés.
Quant aux éleveurs, ils disent n’avoir pas d’histoires avec les paysans. Cependant, un d’entre eux a dit que les dégâts causés à monsieur Djiba Traoré (un cultivateur d’ignames, ndlr) sont bien réels, mais les plaidoyers sont en cours. Interrogé à ce sujet, Djiba Traoré explique que les éleveurs lui ont proposé la somme de 200 000 francs guinéens alors que les six sacs consommés par les bêtes se chiffrent à 2 millions de francs.
Le sous-préfet, monsieur Antoine Prosper, rencontré hier lundi 20 mars 2017, a expliqué que ces animaux ont été installés dans le domaine de Lébhé Dounamou sous sa demande. Ce dernier voulait que son domaine soit transformé en terre cultivable. Et la lettre fut envoyée par le président par intérim. Une rencontre devait avoir lieu entre éleveurs et les citoyens de ce district. Mais, les animaux étaient déjà en place avant la date fixée.
En attendant l’arrivée du préfet, qui est en déplacement pour trancher dans cette affaire, les citoyens de Soota sont contraints de prendre leur mal en patience.
De Lola Léopold Konté pour Guineematin.com