De nombreuses personnalités ont participé le samedi 25 mars 2017 à Kipé, dans la commune de Ratoma, à l’inauguration du Centre International de Recherche et de Documentation (CIRD). La cérémonie a été présidée par Moustapha Mamy Diaby, Ministre des Télécommunications, représentant son homologue de l’enseignement pré-universitaire, en présence de nombreux hommes de Culture et des Lettres, a constaté sur place Guineematin.com, à travers un de ses reporters.
Premier établissement non Étatique en République de Guinée dans les domaines de la recherche, de la documentation et de la formation continue, le CIRD dispose d’une salle de lecture équipée de plus de 4 000 ouvrages (livres, revues, articles de presse…) et de matériels de reproduction : ordinateurs, scanner et photocopieur.
Dans son discours, madame Safiatou Diallo, fondatrice et directrice générale du CIRD a dit que ce centre a été agréé le 15 mai 2015 et est à but on lucratif. Pour elle, ce centre symbolise la nouvelle vision que l’Etat guinéen et les privés donnent à la recherche, à la documentation et à la formation continue. Safiatou Diallo ajoute que le CIRD est une plateforme d’échanges placée sous la tutelle du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Sa structure entend s’adosser sur des partenariats avec des Institutions d’enseignements, de recherches et de documentation au plan national, régional et international et vise essentiellement les élèves, étudiants, enseignants chercheurs et toute personne porteuse de projets.
« Le CIRD est né de l’initiative d’une femme (celle qui s’adresse à vous) qui a été confrontée dans ses travaux de recherche universitaires et post-universitaires à la dure réalité de l’accès à la documentation et qui a décidé d’accompagner ses compatriotes en finançant, sur fonds propres, ce forum d’échanges (…). Il faut donc faire confiance à l’esprit de ce centre car, c’est l’une des clefs de la redynamisation de la recherche, de la promotion du livre, de la science et de la valorisation du patrimoine historique et culturel de ce pays », a-t-elle expliqué.
Impressionné par la commodité du centre, le ministre Moustapha Mamy Diaby, a félicité le courage de la fondatrice car dit-il, c’est un défi qu’elle s’est lancée, celui de construire l’homme. Pour lui, aucun développement n’est possible sans la construction de l’homme, qui consiste à éduquer et à sensibiliser les ressources humaines.
« Construire un centre de recherche, un centre de documentation, un centre de formation, c’est éteindre les foyers de guerre, de conflit, de tribalisme (…). Bien que ce centre soit un centre indépendant, la notion d’indépendance de ce centre ne doit pas éloigner le gouvernement, ne doit pas éloigner les institutions de la République. Nous avons le devoir d’accompagner ce centre », a dit le ministre.
Outre la coupe du ruban inaugural, cette cérémonie a aussi été marquée par des conférences-débats et des panels animés par des experts et grands hommes de la littérature et des lettres à l’image des professeurs Djibril Tamsir Niane, Kadiatou Lamarana Diallo de l’Université de Sonfonia, Boubacar Barry de l’Université Cheick Anta Diop de Dakar, entre-autres.
Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com
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