Les deux compagnons d’infortune étaient poursuivis pour avoir commis le délit de capture, détention, et commercialisation internationale d’animaux intégralement protégés. C’est après plusieurs audiences que cette décision a été rendue ce mardi par le président du tribunal, Mangadouba Sow.
Au cours de la délibération, il leur a rappelé que « nul n’est censé ignorer la loi. On ne peut pas capturer les animaux qui sont internationalement protégés et échapper aux sanctions imposées par la loi », a-t-il dit.
Mangadouba Sow a fait comprendre aux condamnés qu’ils ont bénéficié de circonstances atténuantes dans la mesure où le ministère de l’environnement a demandé une somme de 400 millions de francs guinéens pour dommage et intérêt. « Une sollicitation que le tribunal n’a pas pris en compte. Du fait que les autruches ont été capturées à Bamako et transportées en Guinée sans que vous ne soyez avertis ou arrêtés par qui que ce soit, vous avez bénéficiez de circonstances atténuantes », a-t-il fait remarquer.
Selon nos informations, les deux autruches (un mâle et une femelle) sont déjà mortes entre les mains des services du ministère de l’environnement dans leur transport vers un parc animalier.
Saidou Hady Diallo pour Guineematin.com
Tél. : 654 416 922/664 413 227