La cérémonie s’est tenue dans la commune urbaine de Boké à l’hôtel Le palmier, en présence des autorités locales et de plusieurs acteurs évoluant dans la filière cajou. Parmi ces derniers, On pouvait reconnaître l’Agence guinéenne de promotion des exportations (AGUIPEX ) qui est d’ailleurs la principale organisatrice de la cérémonie, ensuite la fédération nationale des planteurs d’anacarde de Guinée (FENAPAG), l’Association guinéenne des exportateurs de l’anacarde (AGEXANA), l’union préfectorale des planteurs de cajou (UPPC).
Au nom du gouverneur de la région dont il a représenté, le chef de cabinet monsieur Samba Fraterna Barry, a formulé le mot de bienvenue aux hôtes, avant de préciser que la région administrative de Boké dispose actuellement de 33.735 hectares plantés d’anacardes. Il a ensuite plaidé pour le désenclavement des zones de production et l’équipement des services techniques en moyens de déplacement afin d’améliorer la production de la noix de cajou à Boké.
« Pour cette saison 2017-2017, le prix est fixé à 7000 GNF le kilogramme (prix plancher). Ce qui veut dire que personne ne peut plus venir nous tromper pour acheter à moins de 7 000. Ça peut aller jusqu’à 20.000 francs guinéens. Tout dépendra de l’offre et la demande. Mais si vous fixez des prix exorbitants qui dépassent ceux de nos voisins, les exportateurs vont prendre leurs valises et y aller. Concentrez vos efforts dans la production de l’anacarde et la protection de sa qualité », a dit le ministre.
Enfin, avant de déclarer close la journée de lancement officiel de la campagne de commercialisation de la noix de cajou, le ministre a invité les producteurs à s’organiser davantage en mettant en place une structure interprofessionnelle, qui sera l’intermédiaire valable entre eux et l’État.
De Boké, Mamadou Diouldé diallo pour Guineematin.com
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