Sur les lieux, le spectacle est saisissant et plein d’émotion au vu des bagages entassés et étalés sous les manguiers et entre les bâtiments, sous les yeux impuissants des 11 chefs de famille et leurs conjointes.
Il ajoute que pendant tous ces incendies qui se sont répétés, le jeudi et ce vendredi, il n’y avait pas de courant. Et rien n’était allumé à l’intérieur et parfois, les feux se manifestaient à la fois dans deux à trois endroits différents.
Pourtant, « depuis 25 ans que ces bâtiments sont construits, il n’y avait jamais eu d’incendie, ni ici, ni dans l’entourage », certifie le concessionnaire Aliou Kanté.
Curieusement, depuis le début de ce drame qui a obligé les occupants à vider les bâtiments de leur contenu, en attendant une solution, le Chef du quartier, Mamadou Lamarana Bah, informé, n’a pas encore fait le déplacement, cinq jours après.
Heureusement qu’en termes de dégâts, tout se résume sur des lits endommagés, des matelas et nattes consumés ainsi que de pots de fleurs et n’a fait ni blessé ni perte en vie humaine.
Ne sachant pas l’origine de ce drame ni comment le combattre pendant que la pluie menace à tout moment, monsieur Kanté et ses infortunés multiplient les prières et les sacrifices pour implorer la miséricorde d’Allah en vue de vaincre ce malheur.
Par ailleurs, ils lancent un appel pressant à toutes les bonnes volontés de tous les horizons à travers le pays et ailleurs, opérateurs économiques, scientifiques, ONG locales, nationales et internationales, société civile, syndicat, institutions républicaines et surtout à l’Etat au plus haut niveau, à leur venir en aide. Plus tard, ce sera trop tard.
Pour tout geste moral, matériel ou financier, prière de contacter directement monsieur Aliou Kanté au numéro : 00224 628 34 54 14.
Abdallah Baldé pour Guineematin.com
Tél : 628 08 98 45