C’est pour apporter sa « modeste contribution » à cet événement mondial que Boubacar Yacine Diallo a cru bon d’écrire cette première édition du roman « Je m’appelle Conakry ». L’auteur s’est servi de mémoires et même d’anecdotes comme matière première dans la constitution de son œuvre. « Ce document évoque les difficultés qui ont entouré le nom Conakry. Parce que, même l’histoire de son nom a de sérieux problèmes », annonce l’ancien ministre de l’information.
L’auteur a donné la parole à Conakry pour qu’elle fasse sa propre présentation en utilisant la première personne du singulier. « Conakry se raconte comme jamais. C’est moi Conakry qui vous parle. Vous vous en doutez peut-être ! Comme j’ai été choisie comme capitale mondiale du livre en 2017, j’ai senti la double envie de vous parler d’abord de mon passé de perle de cette partie de l’Afrique où je me trouve ; ensuite de la vie de mes occupants », peut-ont lire à la page 11 du document qui en compte 71.
La deuxième partie « Je m’appelle Conakry » à la page 45, porte sur le témoignage d’une enseignante Belge, Sylviane Haesevoets que l’auteur a rencontrée à Bruxelles et qui a exercé dans les années 1960 en Guinée. A son tour, elle raconte sa vie d’enseignante à Conakry au début des indépendances, ses souvenirs du Bloc des Professeurs à Donka, les chinois qui construisaient le palais du peuple et quels mots sur le régime de Sékou Touré.
Pour Boubacar Yacine Diallo, comme l’origine du mot Conakry ne repose que sur des anecdotes « les historiens devraient travailler à nous fixer de manière définitive sur le nom Conakry ».
Alpha Mamadou Diallo pour Guinematin.com
Tél. : 628 17 99 17