A l’occasion de l’assemblée générale hebdomadaire de l’Union des Forces Républicaine (UFR) qui s’est tenue ce samedi, 3 juin 2017, à son siège national à Matam, l’honorable Hadja Aissata Daffé a dénoncé la cherté des denrées alimentaires pendant ce mois saint de Ramadan, rapporte le reporter de Guineematin.com qui était sur place.
Selon cette responsable de l’UFR, l’augmentation des produits de première nécessité pendant cette période est imputable à l’Etat et surtout au ministère du commerce qui devrait mener à temps les négociations pour soulager la population.
« Nous les femmes, nous avons vraiment le pain sur la planche pendant ce mois de Ramadan. Nous sommes confrontés à des problèmes auxquels l’Etat devrait faire face avant l’arrivée de ce mois. Les hommes ne peuvent pas comprendre. Ils disent que j’ai l’habitude de donner 20 000 francs comme dépense, pendant ce mois, ils ne vont pas penser et dire qu’ils vont augmenter 5 000 ou 10 000 francs guinéens. La responsabilité revient à nous les femmes de nous battre pour trouver dans les 20 000 francs guinéens le nécessaire pour pouvoir faire une bonne cuisine et donner à la famille », a-t-elle expliqué.
En cette période, dit-t-elle, les prix de toutes les denrées sont à la hausse et même cent mille francs ne peuvent pas suffire de dépense journalière pour une grande famille.
«En cette période de Ramadan, tous les produits sont chers. Et, actuellement, il y a la rareté du poisson dans les différents marchés à Conakry. Même si tu dépenses aujourd’hui 100 000 francs guinéens par jour, ça ne peut pas te suffire. Imaginez par exemple un bon poisson est vendu aujourd’hui à 45 000 francs guinéens à Conakry. Cela ne peut pas suffire pour une grande famille pendant le mois de Ramadan. Il y a beaucoup à faire ! Quand tu penses au sucre, au riz, à l’huile et à l’huile du palme qui est vendu à 10 000 francs guinéens le litre, tu trouveras que c’est un peu difficile pour la femme », a expliqué l’honorable Hadja Aïssata Daffé.
Saidou Hady Diallo pour Guineematin.com
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