De son côté, le ministre de la justice de Guinée, s’exprimant sur la situation financière de l’OHADA, a dit qu’il y a beaucoup de retard dans la contribution des États. « Nous-mêmes, en Guinée, on est en retard. Au regard du passé de la Guinée, nous étions absents, on ne payait pas nos cotisations. Donc, depuis 2013-2014, nous somme présents, nous sommes dans le bureau depuis 4 ans. Nous sommes à jour de nos cotisations, sauf cette année. Monsieur le président de la République a donné des instructions pour qu’on soit à jour de nos cotisations. Quant aux arriérés, on va négocier avec l’organisation pour que ça soit épongé progressivement. Il n’y a pas que la Guinée, il y a d’autres États ; mais, tous ont pris des engagements en matière financière », a expliqué le président du conseil des ministres, ajoutant qu’il sera adopté un financement interne par prélèvement sur les produits financiers et autres produits douaniers dans les différents États.
À rappeler cette session a également permis au conseil des ministres de faire le point sur l’application du droit OHADA dans les États membres. Ont ainsi été passées en revue les mesures nationales complémentaires à l’acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique et à l’acte uniforme portant organisation des procédures collectives d’apurement du passif, a-t-on appris sur place.
Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com
Tél. : (00224) 621 09 08 18