Aïd-el-fitr à la Cimenterie : l’imam Abdoulaye Camara invite à la solidarité e au respect mutuel

La fête marquant la fin du mois de Ramadan a été célébrée hier dimanche 25 juin 2017. A cause de la pluie qui s’est invitée dans cette célébration, l’atmosphère était moins enthousiaste au quartier Ansoumania Plateau, dans la préfecture de Dubréka, rapporte un reporter de Guineematin.com qui était sur les lieux.

C’est sous une pluie fine que les fidèles musulmans d’Ansoumania plateau ont rallié la mosquée dudit quartier où s’est tenue la prière. A 9 h 28 min, le 2ème Imam, Abdoulaye Camara entouré des sages, arrive sur les lieux pour diriger la prière avant de faire le sermon. Un sermon dans lequel le chef religieux a haussé le ton sur trois points : la solidarité, l’équité et le respect mutuel entre les fidèles musulmans. Il l’a dit en ces termes : « la Guinée est à 95 % de musulmans. Cela ne peut être une réalité qu’en nous aimant les uns les autres, en souhaitant à l’autre ce qu’on souhaite à soi-même et en se respectant les uns les autres ».

Pour terminer son sermon, l’Imam Abdoulaye Camara a imploré Dieu pour la paix et le développement de la Guinée.
A la fin de la prière, certains compatriotes ont exprimé leur opinion sur la situation socio-économique de la Guinée. Mamadou Saïdou Diallo, élève de son état, s’est réjouit d’être en bonne santé même si la conjoncture est compliquée.

« La situation sociale et économique est si difficile cette année que moi, je n’ai pas réussi à faire tous mes préparatifs habituels. J’ai raté dans mes prévisions en n’ayant pas pu faire tous les achats que j’avais prévus. Mais, comme je suis en bonne santé, je remercie le seigneur », dira-t-il.

De son côté, l’enseignant Mara Adama accuse les bouchers d’Ansoumania d’avoir haussé le prix du kilogramme de viande à l’occasion de cette fête. « Les bouchers de d’Ansoumania ont cette fois-ci vendu le kilo de viande à 40 000 F, contrairement à Madina où le kilo est vendu à 35000 FG. Ce n’est pas du tout normal ça, c’est une anarchie pure et simple », fustige Monsieur Mara.

Mamadou Laafa Sow

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