Circulation routière le jour de l’Aïd-el-fitr : voici le bilan de la police nationale (porte-parole)

A l’occasion de la célébration de la fête marquant la fin du mois de Ramadan, hier dimanche 25 juin 2017, la police nationale a mis sur pieds un dispositif sécuritaire sur différents carrefours de Conakry. La démarche vise à fluidifier la circulation et minimiser les accidents. Au lendemain de cette journée, un reporter de Guineematin.com a rencontré monsieur Boubacar Kassé, directeur régional de la police de Conakry et porte-parole du ministère de la sécurité.

Guineematin.com : un dispositif sécuritaire a été mis sur pieds à la veille de la fête. Quel bilan peut-on dresser de la journée d’hier ?

Boubacar Kassé : la journée s’est très bien passée. Nous avons reçu des instructions fermes de monsieur le ministre d’Etat, le ministre de la sécurité qui nous a instruits de mettre un dispositif pour que la fête se passe dans les conditions les meilleures. C’est ce que nous avons eu à faire en rapport avec la direction nationale de la sécurité routière et l’ensemble des commissariats centraux avec l’appui de la direction nationale des unités d’intervention. Nous avons donc procédé au renforcement du dispositif classique. Ce matin nous avons eu à faire le bilan tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays. On se réjouit de dire qu’on a enregistré que deux accidents graves. Je dis qu’on se réjouit c’est par rapport aux années précédentes où on enregistrait beaucoup d’accidents. L‘année dernière par exemple c’était 6 accidents de circulation grave avec 4 blessés graves. Pour cette année c’est deux accidents enregistrés dans les communes de Matam et de Matoto. A Matam, c’est au niveau de la corniche de Boussoura où il y a eu une collision entre une voiture et une moto. Un accidenté grave qui a été transporté par nos soins à l’hôpital Donka. Le second accident c’est à Matoto où il y a eu un carambolage entre trois véhicules et une moto. A ce niveau, il y a eu deux blessés graves qui ont été transportés à l’hôpital. Nous n’avons heureusement pas enregistré de cas de décès. A l’intérieur du pays, nous n’avons aucun cas d’accident jusqu’au moment où nous vous parlons.

Guineematin.com : comment vos hommes se sont-ils comportés sur le terrain et est-ce que ce même dispositif est maintenu ?

Boubacar Kassé : si vous voyez que c’est férié mas que nous sommes ici au bureau pour essayer de continuer ce dispositif de sécurité. Il faut saluer hier malgré la pluie que nos hommes étaient sur le terrain entrain de travailler. Les unités d’intervention, les agents ont été déployés au niveau des carrefours très sensibles à Conakry. Nous-mêmes, nous avons sillonné la ville pour contrôler l’efficacité de ce dispositif. Je pense que c’est un soulagement pour nous. Nous disons heureusement que le conseil ou l’invite que nous avons eu à faire auprès des usagers pour privilégier le civisme, pour faire en sorte qu’ils puissent ralentir les vitesses et donner la priorité surtout aux enfants qui vont déferler sur la voie publique a été suivi. Surtout au niveau de la route Le Prince on a déployé beaucoup d’agents pour essayer d’aider les enfants à traverser. Leur présence est purement dissuasive et s’ils sont sur le terrain les gens vont faire beaucoup attention. Heureusement que cela a été une réalité hier et c’est ce qui continue aujourd’hui. Nous sommes aux aguets et nous continuons quand même à coordonner toutes ces actions de sécurité tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays où les directeurs régionaux et commissaires centraux sont en rapport avec la direction nationale de la sécurité routière et la sécurité publique pour donner à chaque occasion le bilan des événements. Ce dispositif c’est pour le jour de la fête et le lendemain. Nous sommes au service des populations et ce dispositif c’est pour permettre d’agir dans la plus grande promptitude.

Guineematin.com : est-ce que vous avez un dernier mot voire un appel à lancer ?

Boubacar Kassé : c’est de dire aux usagers que ce n’est pas seulement au cours des fêtes qu’ils doivent adopter ce comportement. Il faudrait que ce soit n comportement civique. Il faudrait que nous changions vraiment nos façons de nous comporter sur la voie publique. On ne peut pas sur la voie publique les agents à tous les endroits. D’abord nous arrivons difficilement à gérer les carrefours. Il faudrait bien que si les agents vous rappellent à l’ordre pour vous dire d’être dans les rangs, de ne pas déboiter, il faut le faire. Chacun a un programme, un rendez-vous, mais personne n’est plus pressé que l’autre. Si nous tous nous réussissons à nos discipliner, à nous auto-discipliner, à respecter que ce soit devant un agent ou non, il y aura moins de problèmes.

Propos recueillis par Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com

Tél.: 628 17 99 17

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