C’est à travers le thème « sortons nos enfants des mines pour le chemin de l’école » que les activités effectuées durant le mois de juin (mois de l’enfant), a été clôturé ce vendredi 30 juin 2017, à Kouroussa. On notait la présence de la ministre Sanaba Kaba, ministre de l’action sociale, de Kadiatou Damaro Camara, présidente du parlement des enfants de guinée et des autorités régionales, préfectorales, communales, a appris Guineematin.com, à travers son correspondant basé dans la région.
Dans son allocution, Madame Sanaba Kaba a magnifié l’impact du thème par le fait que « les zones minières constituent un terrain propice à toutes les formes de violence et de maltraitance des enfants, notamment les viols sur les petites filles, la prostitution, la consommation de la drogue et la déscolarisation », a-t-elle déploré.
Selon la ministre de l’action sociale « une analyse de statistiques scolaires des cinq (5) dernières années montre une courbe effrayante du taux de déscolarisation et de non scolarisation dans la région administrative de Kankan. Cette situation plus qu’alarmante interpelle tous à prendre des dispositions idoines au risque de voir Kouroussa perdre sa renommée de creuset de haut cadre de la nation d’antan », a-t-elle dit.
En outre, Sanaba Kaba a promis au nom de son département « d’œuvrer activement dans la recherche de toutes les mesures de nature à éradiquer cette pratique qui ne fait que détourner les enfants du chemin de l’école », a promis la ministre.
Au terme de la cérémonie, Kadiatou Damaro Camara, la présidente du parlement des enfants de Guinée a remercié le ministère de l’action sociale qui a permis aux enfants de vivre un moment exceptionnel pendant ce Mois.
Cependant, la député junior fustige la déscolarisation de la jeune fille et demande au département de tutelle de mettre des moyens à la disposition du parlement des enfants. « C’est avec amertume qu’on remarque que nos parents minimisent la scolarisation de la jeune fille. Pourtant les enfants doivent aller à l’école pour assurer la relève du demain. Je demande donc aux parents de prendre à deux mains l’éducation, la formation scolaire de leurs enfants, car celui ou celle qui éduque son enfant pense au développement de la nation. Et, je recommande au ministère de l’action sociale de mettre des moyens à la disposition du parlement des enfants », a-t-elle sollicité.
De Kankan, Amadou Oury Souaré pour Guineematin.com
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