Selon monsieur Bakary Camara, Directeur communal de l’éducation de Ratoma, toutes les conditions sont réunies pour le bon déroulement des épreuves dans sa commune, tous les centres sont identifiés, les candidats ont déjà leurs cartes, le matériel distribué (cahiers et feuilles d’examen et fiches de tables) et le nombre de surveillants, d’agents de santé et de police connus.
Pour monsieur Camara, le baccalauréat unique est un défi que les candidats et leurs parents doivent relever car, dit-il, « ne seront dans les institutions d’enseignement supérieur que les méritants. Nous voudrions que dans les institutions internationales, dans les organismes internationaux, qu’il y ait maintenant des guinéens et pour ça, il faut des cadres bien formés », prévient-il.
Après Ratoma, notre reporter s’est rendu à Matoto, où il a été reçu par monsieur Fodé Sylla, Directeur Communal de l’Education de Matoto par intérim.
Parlant des innovations apportées par l’actuel Ministre de l’enseignement pré-universitaire, monsieur Sylla pense que son ancien collaborateur a apporté beaucoup. « La première innovation c’est l’élimination directe des notes de cours, qui dans la considération réelle avaient tendance à être commercialisées à des moments. Et pour qu’on purifie les choses, ces notes ont été annulées afin d’avoir l’effort réel du candidat. Le deuxième élément de changement, c’est la décentralisation des examens. Vous êtes vous même témoin, nous avons fini déjà, toute la Guinée a proclamé les résultats de l’examen d’entrée en 7ème. Au niveau de Matoto, il y a eu 80,93 pour cent d’admission et ça, c’est un élément qui encourage les tenants du système à la base », pense-t-il.
Enfin, le Directeur Communal de Matoto a invité les candidats à faire en sorte qu’ils produisent effectivement ce qu’ils ont appris durant les 9 derniers mois. Aux parents, il les a invités à ne pas être des agents d’aide, de façon à fournir de l’argent pour que l’enfant passe en classe supérieure.
Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com
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