Double cas de viol à Koïn 1 et Fatako : les présumés auteurs à la gendarmerie de Tougué

Deux cas de viol, dont un sur une mineure, ont été perpétrés dans la nuit du samedi 15 juillet 2017 à Koïn 1 et à Fatako, dans la préfecture de Tougué. Tous les auteurs sont des jeunes dont certains étaient drogués, a appris le correspondant local de Guineematin.com d’une source sanitaire.

Selon les témoignages recueillis sur place, la première victime AB, est une élève de la 6ème année, âgée de 14 ans, qui était venue à une soirée dansante avec ses amies à Koïn 1. Et, c’est avec la complicité de deux amis que l’auteur du viol, Amadou Oury Diallo, apprenti chauffeur, originaire de la sous-préfecture de Dalein (Labé) a réussi à abuser sexuellement de la fille.

Interrogé par Guineematin.com, le chef du centre de santé de Koïn, le Docteur Thierno Boubacar Barry explique l’état sous lequel il a reçu la fille, les circonstances du viol et les dommages qu’elle a subis. « Nous avons reçu une fille de 14 ans, élève, sous un état d’inconscience. Elle ne pouvait pas se tenir debout parce qu’elle était vidée de son sang et saignait beaucoup. En plus, elle présentait des sévices corporels, parce qu’elle avait été battue avant d’être violée.

Après les premiers soins, elle a repris conscience et nous a expliqué comment l’acte s’est-il passé. Après ses explications, on a pu identifier un jeune qui a été arrêté et présenté devant elle. Ce dernier a été reconnu comme étant le complice de l’auteur. Déposé à la gendarmerie, le jeune a dénoncé son ami qui a été aussitôt arrêté le dimanche soir. Selon ce que la fille nous a dit, le jeune qui l’a violée est passé par son ami pour l’appeler de la salle de danse. Elle est sortie le suivre. A quelques mètres de parcours, il est entré dans la brousse. Il a attachée les bras de la fille à un buisson. Il a sorti son couteau et a menacé de la tuer si elle criait… », a expliqué Docteur Barry.

Interrogé par les agents de la brigade de la gendarmerie de Koïn, Amadou Oury Diallo, aurait reconnu les faits qui lui sont reprochés. « Arès le maquis où j’ai pris de la liqueur et certains comprimés, je me suis dirigé vers le dancing, j’ai appelé la fille et j’ai commis l’acte », aurait-il avoué.

Vu l’état de la fille qui continuait à saigner, elle a été référée à l’hôpital préfectoral de Tougué où elle devrait recevoir des soins appropriés.

Le second cas de viol a été perpétré la même nuit du samedi par Mamadou S. Baldé. Le jeune homme accompagnait la fille chez elle, du retour d’une soirée dansante à Fatako. Arrivé à un certain niveau, le conducteur a viré dans la brousse et a violé la fille. Elle a aussi été déposée au centre de santé de Koïn. Après la visite, des médicaments lui ont été remis avant qu’elle ne rentre chez elle. Même si elle n’a pas eu de saignement ; mais, « il y a eu viol parce que la fille n’était pas consentante », a laissé entendre le médecin qui a consulté la victime.

Ce lundi, 17 juillet 2017, un pickup de la gendarmerie de Tougué est venu transférer les 3 jeunes à Tougué. Les regards sont désormais tournés vers la gendarmerie et à la justice et les citoyens sont très préoccupés face à la multiplication de ces cas de viol à Tougué.

Aux dires de certains, parmi les raisons avancées pour expliquer ces cas de viol, on cite en première ligne la totale impunité, mais aussi la consommation des stupéfiants qui mettent les jeunes hors d’eux.

De Tougué, Alpha Ibrahima Diogo Baldé pour Guineematin.com

Tél. : 622221178 & 664816451

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