Certains militants de l’opposition à Labé comme Moro Sow de l’UFR se demandent même si les promoteurs de ce mouvement sont représentatifs du Foutah et quel pouvoir ont ils pour parler au nom de cette région… « Je ne sais pas sur quelle règle sociale ils se sont basés pour parler au nom du Foutah. Je vais dire puisque ce n’est pas une seule couche qui se trouve au Foutah, je vais appeler ça du sectarisme ou du racisme. Le jour qu’ils se sont entretenus avec le président je les ai entendu dire « Foutah Fi Fow, Fow Fi Foutah ». Je me demande à qui ils se sont référés pour parler au nom du Foutah. Moi, je suis de Dalaba ; mais, je ne peux pas parler au nom de Dalaba à plus forte raison au nom du Foutah ».
« Ces unions mettent en mal l’unité nationale et sapent les fondements de la démocratie. Le président devrait s’en éloigner », estime pour sa part Marouf Thiam du Bloc Libéral. « C’est très regrettable. D’ailleurs, en tant que républicain, je crois que nous ne devons pas aller vers ces unions et autres qui fragilisent beaucoup l’Etat et qui mettent en mal même l’unité nationale. Au lieu de nous amener vers l’union qu’ils prônent parce que ce sont des gens qui créent des associations à but politique. Et, je crois que ce sont les partis politiques qui doivent faire de la politique. Et non les associations qui doivent être apolitiques », ajoute-t-il.
Ces différents acteurs politiques pensent que ces genres de mouvement sont créés dans le but d’ouvrir la voie au Professeur Alpha Condé à un troisième mandat. Ils estiment que tout bon guinéen doit lutter pour obtenir le respect de la constitution guinéenne.
De Labé, Kadiatou Diallo pour Guineematin.com