La fête de l’Aïd-el-Kebir, communément appelée fête du mouton, approche à grand pas. A une dizaine de jours de la Tabaski, de nombreux marchés à bétail de Conakry n’affichent toujours pas l’enthousiasme habituel. C’est du moins le constat d’un reporter de Guineematin.com, qui a sillonné ce vendredi 18 août 2017, quelques marchés de la ville.
Au marché à bétail du quartier Aviation (ou Base Militaire) dans la Commune de Matoto, les vendeurs sont installés sous des hangars de fortune. Nombre d’entre eux ont les yeux plongés dans leurs téléphones portables dans l’attente d’un hypothétique client. Dans ce marché, l’ambiance est loin de refléter l’approche de la fête.
Ibrahima Diallo, rencontré sur les lieux, s’est plaint de la rareté des clients avant de donner les prix par tête « Les clients ne viennent presque pas en ce moment. Les petits se négocient entre 400 mille et 500 mille francs guinéens. En ce qui Les moyens, leur prix tourne autour de 600 à 700 milles francs guinéens. Les grands béliers et chèvres varient entre 750 mille à 1 million de francs », a expliqué le père de famille.
Par ailleurs, notre interlocuteur a confié à notre reporter que les périodes de fête sont en général propices aux bonnes affaires.
Pour Alhassane Barry, vendeur de gros bétails, le constat est le même. Selon lui, l’affluence se fait sentir seulement à l’approche de la fête. « Les petits taureaux et vaches coûtent entre 2 millions et 2,5 millions de francs guinéens, les moyens entre 3 millions et 4 millions de francs. Les grands taureaux oscillent entre 4 millions et 6 millions de francs guinéens, selon la bête » a dit monsieur Barry.
Il faut noter que cette fête de Tabaski coïncide avec l’annonce de l’ouverture des classes vers le 15 septembre prochain, sur fond d’une conjoncture économique particulièrement compliquée pour de nombreux ménages.
Alhassane 3 Diallo pour Guineematin.com
