L’opposition républicaine s’apprête à accompagner ce mercredi 27 septembre 2017, les deux jeunes tués par balles lors de sa dernière manifestation. Une marche funèbre est organisée à cet effet. Le cortège doit quitter la morgue de l’hôpital Ignace Deen, passer celle de Donka avant de rejoindre le cimetière de Bambéto. Un dispositif sécuritaire est déjà préposé par les forces de l’ordre pour sécuriser la marche et empêcher des débordements, a appris Guineematin.com, à travers un de ses reporters.
Selon le colonel Ansoumane Camara « Baffoe », directeur national des Compagnies Mobiles d’Intervention et de Sécurité (CMIS), joint au téléphone ce mercredi 27 septembre 2017, « on a pris des dispositions, comme nous le confère la loi sur le maintien de l’ordre, même si on n’a pas été saisi. Comme c’est une marche funèbre, il n’y a pas de menace proprement dite. Nous sommes entrés en contact avec les organisateurs qui vont prendre les corps à Ignace Dean et Donka avant de continuer », a dit l’officier de police.
Pour ce qui est du dispositif proprement dit, le directeur national des Compagnies Mobiles d’Intervention et de Sécurité (CMIS) a expliqué à notre reporter que « c’est pour éviter par endroit des accrochages qu’on a mis sur pied un dispositif apparent semblable à la journée du 20 septembre (jour de la marche de l’opposition, ndlr). C’est pour permettre de les accompagner pour aller enterrer leur mort. Il est de notre rôle d’assurer leur sécurité », a laissé entendre le colonel Baffoé.
A la question de savoir si des incidents ne sont pas à redouter après l’inhumation, comme c’est quelques fois le cas, le colonel Baffoé estime que c’est bien possible. « C’est pourquoi on a pris contact avec les organisateurs. On sait qu’il y a quelques fois de la provocation de certains jeunes qui n’agissent pas au nom de leurs leaders et qui cherchent à créer le désordre. Mais, on a pris des dispositions contre ça », a lancé l’officier de police.
Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com
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