Kadhafi et les femmes, le viol une arme de pouvoir (rfi)

Le 20 octobre 2011, Mouammar Kadhafi succombe à ses blessures. Quelques mois après la mort du dictateur, les langues se délient en Libye. Prudemment, le sujet est encore tabou, des femmes dénoncent les innombrables sévices sexuels exercés au quotidien par l’ancien chef d’Etat.

Une forme de domination au service d’un régime dictatorial, utilisée aussi comme arme de guerre par Kadhafi qui n’hésitait pas à encourager ses soldats à commettre des viols comme forme de répression. Si les violences sexuelles ont hanté les conflits depuis la nuit des temps, ces faits résonnent douloureusement dans l’actualité internationale de ce début de siècle. Que ce soit au Kenya, au Zimbabwe, au Darfour, en République démocratique du Congo ou encore en Birmanie. Prôné par Daesh et l’Etat islamique mais aussi par Boko Haram en Afrique, aujourd’hui encore le viol continue d’être utilisé comme une arme de terreur, de torture et d’humiliation.

En 2007, Mémona Hintermann, journaliste française, révélait la tentative de viol qu’elle avait subie alors qu’elle réalisait un reportage en Libye, vingt-trois ans plus tôt.

Retrouvez son témoignage dans cette vidéo de RFI :

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