L’Union des Forces du Changement (UFC) n’a pas tenu son assemblée générale hebdomadaire ce samedi 28 octobre 2017. Pour cause ? Un décès est survenu dans la famille du secrétaire fédéral de Kaloum aux environs de 13 heures, a appris sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
C’est au moment où les militants et sympathisants attendaient impatiemment l’arrivée des membres du bureau exécutif que le directeur de la communication, Bangaly Keïta est venu annoncer la nouvelle. « Nous sommes dans le cadre d’une organisation tournante par les fédérations de l’assemblée générale hebdomadaire du parti. La fédération de Kaloum, qui était programmée pour cette assemblée d’aujourd’hui, a eu à la dernière minute, aux environs de 13 heures moins, un cas de force majeure, en raison d’un décès intervenu dans la famille du secrétaire fédéral. En raison de cela, la mobilisation de cette fédération n’a pas pu se faire au siège national du parti. Pour exprimer notre solidarité à la famille de ce responsable du parti, nous avons en toute responsabilité décidé de surseoir à la tenue de l’assemblée générale d’aujourd’hui, pour que nous puissions manifester la compassion du parti ainsi que sa solidarité à l’égard de ses militants. Et après ici, nous nous rendrons dans cette famille là, pour que nous puissions leur marquer notre affection et notre compassion », a informé le directeur de communication du parti.
Après cette annonce, le premier vice-président du parti, monsieur Kaly Bah, a eu à s’exprimer sur certaines questions d’actualité, posées par les hommes de medias présents sur les lieux.
Ainsi, des questions relatives au classement de la Guinée au Top 5 des pays réformateur au monde, les préparatifs du parti aux élections locales de février 2018 ont été posées.
Donnant son impression sur ce classement, monsieur Bah dira qu’il n’y a pas eu d’impact dans les zones minières, c’est pourquoi il y a eu des remous.
« Par rapport aux projets miniers, si vous prenez Boké, Sangarédi, Kamsar, Beyla et Kérouané c’est des zones minières en puissance. Mais, c’est dans ces zones qu’il y a eu des remous. Cela veut dire qu’il n’y a pas eu d’impact de ces investissements au niveau des populations. Les populations n’ont pas eu le bien être, ils n’ont ressenti aucune amélioration. C’est pourquoi les populations ont manifesté ces derniers temps pour réclamer le bien être. Parce qu’ils n’ont pas de meilleures route, ni l’eau, ni des infrastructures nécessaires pour l’évolution de leurs activités. L’impact n’est pas ressenti au niveau du panier de la ménagère. Le plus important ici, c’est ce que la population ressent. C’est-à-dire le bien être réalisé, apporté par les investissements au niveau des populations », a-t-il dit.
Selon monsieur Kaly Bah, ce classement est un classement biaisé. « Sur deux choses, l’une. Premièrement, peut être la Banque mondiale ne connait pas bien la Guinée. Deuxièmement, les données qu’ils ont reçues sont des fausses informations. Parce que les populations n’ont pas ressenti ça à leur niveau. Pour nous, ce classement est un classement biaisé », a-t-il martelé.
Revenant sur les préparatifs du parti pour les élections locales, le vice-président dira que l’UFC se prépare activement mais avec un souci au niveau de la CENI. « L’UFC se prépare activement à affronter les élections communales et communautaires. Mais toujours, on a un réel problème aujourd’hui à la CENI. Bakary Fofana est parti, maitre Amadou Salifou Kébé est venu. Mais aujourd’hui, c’est bonnet blanc et blanc bonnet, car ce sont les mêmes problèmes qui persistent. Il y a un problème de pécule et de personnes. C’est pourquoi, nous voulons que cette CENI disparaisse pour mettre en place une CENI composée d’hommes patriotes qui mettent l’intérêt du pays en première position », a-t-il lancé.
Saidou Hady Diallo pour Guineematin.com
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