« Nous sommes cachés dans une concession à quelques pas de l’escadron mobile numéro 3 de Matam. Les gendarmes nous ont pourchassés, ils ont bastonné les gens, cassé les téléphones et les caméras », a introduit notre reporter.
Selon Ibrahima Sory Diallo, les agents ont demandé aux journalistes, venus accompagner Aboubacar Camara, de quitter les lieux. « Nous leur avons dit que nous n’avions que des cameras, des enregistreurs et qu’on est juste là pour apporter notre solidarité à notre confrère. Ils on insisté, puis ils sont venus nous pourchasser. Ils ont frappé les gens à coups de matraque et de ceinture. C’était le sauve-qui-peut », a expliqué notre reporter du fond de sa cachette.
Ibrahima Sory Diallo est à Matam pour Guineematin.com
Tél. : 621 09 08 18