Guinéematin.com : Mon colonel bonjour ! Vous êtes le nouveau Directeur Général de l’Office Guinéen du Bois, vous êtes un officier paramilitaire ; et, aujourd’hui, on célèbre la fête de l’armée. Quels sont vos sentiments en ce jour anniversaire ?
Colonel Moussa Kanté : je vous dirais que mes sentiments sont des sentiments de satisfaction et un réconfort moral tendis que mon corps, le corps paramilitaire, le corps des conservateurs de la nature est un tout nouveau corps qui a vu le jour grâce aux immenses efforts du président de la République pour la reforme du secteur des forces de défense et de sécurité et surtout la bonne continuation visible du ministre de la défense nationale son excellence Docteur Diané. Aujourd’hui, nous nous sentons en l’aise. Etant le commandant de garnison de ce tout nouveau corps, nous sommes partis de rien, mais aujourd’hui, nos espoirs sont immenses. Donc, si vous me posez cette question à ce jour, je ne pourrais que vous dire merci et surtout dire merci au Président de la République qui n’a ménagé aucun effort pour mettre ce corps en place. Cet acte constitue un bijou pour nous, c’est des avancées majeures en matière de protection de l’environnement comparativement aux dérapages constatées dans les années antérieures. Nous avons de l’espoir et nous sentons que nous sommes bien tenus. Sur ce, ce réconfort moral nous permettra d’aller de l’avant parce que, cela devient un d défi pour nous dans la mesure où ce nouveau corps n’est pas comme les autres corps qui ont existent depuis longtemps. Il faudrait certaines mesures d’accompagnement pour mener à bien sa mission je sais que le gouvernement ne nous lâche pas, il est entrain d’envisager beaucoup de choses pour nous pour la bonne opérationnalisation de ce corps sur le terrain, nous avons nos mains tendues et je sais que nous serons satisfaits.
Vous parlez de satisfaction profonde, de passage vous remercier le Président de la République et le Ministre de la Défense ; alors, parlant de votre service, est ce qu’on peut connaître c’est quoi la mission l’OGUIB ?
Puisque mon colonel vous parlez du bois, est-ce qu’on peut connaitre l’importance du bois dans la vie des citoyens ?
Le bois est avant tout un produit de développement mais cela ne veut pas dire que nous favorisons la coupe n’importe comment.
Quelles sont les conditions pour couper le bois ?
Pour couper le bois, il faut que les services techniques soient saisis, il faut avoir une autorisation préalable c’est-à-dire obtenir le permis. Et il doit y avoir inspection avant que le bois ne soit coupé. Il faut dire qu’avant, les gens rentraient couper dans les forets n’importe comment mais ce n’est plus le cas.Au jour d’aujourd’hui, nous avons organisé le service à tel point que je viens d’une tournée à l’intérieur dans le cadre de la réglementation de la coupe car ne coupe plus le bois qui le veut. C’est pourquoi, nos services sont tenus obliger d’inspecter avant d’autoriser l’opérateur à couper et c’est ce que nous faisons.
Quelles sont les mesures prises contre ceux qui partent à l’encontre de ces règlements ?
Ceux là sont punis par les règlements en vigeur.Aujord’hui, des qu’on appréhende un délinquant, on saisit le produit, on met l’intéressé aux arrêts, on l’écoute sur PV avant de le déférer à la justice.
A vous entendre, vous avez un grand rôle à jouer , alors quelles sont les régions dans lesquelles vous êtes présents ?
Nous avons nos bureaux à Conakry, mais nous devons être sur le terrain à tout temps et à tout moment. Parce que, notre mission est une mission de surveillance et de suivi et qui parle de ces deux là doit absolument être sur le terrain et aux lieux où la défaillance peut être constaté.
Avant d’être Directeur General, vous avez été Directeur Général adjoint ceci dit que vous connaissez bien ce service alors parlez nous des acquis de l’OGUIB deces derniers temps ?
Bon ces derniers temps, notre service a beaucoup évolué surtout en matière réglementaire. Avant, il y’avait beaucoup de laisser aller et nous nous avons pu mettre fin à cela. ET il faut comprendre que l’outil cadre c’est les textes. Nous sommes régis par le code forestier et nous ne devions pas aller au-delà.
Entant que nouveau Directeur Général à quoi peut-on s’attendre de vous, que comptez faire vraiment pour ce service ?
Je ne me lancerai pas des fleurs mais je compte mener à bien ma mission, c’est une mission noble, mon devoir c’est de l’accomplir avec le plus grand succès possible. Je prie le tour puissant Allah de me donner le pouvoir d’aller au bout jusqu’à la satisfaction totale de ceux là qui ont décidé que je sois là et de l’ensemble des consommateurs du bois.
Aujourd’hui, votre souci c’est d’amener ce service de l’avant, de réglementer la coupe et sa commercialisation avez-vous un appel particulier aux différents acteurs qui évoluent dans ce secteur pour le bon respect de la réglementation ?
Nous avons fourni beaucoup d’efforts pour une bonne réglementation du secteur, le secteur bois est un secteur un peu compliqué mais cette complication est dû à la flexibilité des acteurs. Car certains de ces acteurs ne savaient pas ce qu’il faut faire réellement. Ils travaillaient à l’insu de la loi et si tu ne considères pas les règlements, tu ne connaîtras pas ses limites et au jour d’aujourd’hui, nous travaillons avec la fédération guinéenne de la filière du bois pour réglementer l’activité les textes sont produits il faut les appliquer, les mettre en évidence. Nous avons recensé les dépôts ne pas vendeur qui le veut mais celui qui a carte professionnelle pour ne pas que ce métier soit un métier de n’importe qui.
Interview réalisée par Ibrahima Diallo