Décidés à en découdre avec les services du Général Maturin Bangoura, Mamadouba Bangoura, porte-parole auto désigné a expliqué au nom de ses paires, « être venus demander une place pour habiter ».
Visiblement remonté, M.Bangoura reproche au Président du conseil de ville de Conakry, d’avoir ordonné notre déguerpissement. « Les agents sont venus tout brûler. Nous n’avons plus rien, notre manger, nos habits, tout a été détruit », se plaint-il.
A la question de savoir s’ils avaient été indemnisés pour libérer les lieux en 2015, un autre indigent plus nerveux rétorque, « le Gouverneur bouffe combien par jour ? Est-ce que 10 millions peuvent le suffire en une journée ? Nous, même si c’est 40 milliards, on ne quitte pas ici, d’ailleurs arrêter de nous demander. Ca suffit ! » Dit-il l’air plus menaçant.
Seulement, regrette t-il, une année après, « ils ont commencé à revenir par petit groupe et envahir les mêmes endroits ». Au vu de cela, « nous ne pouvions pas rester les bras croisés. « J’ai envoyé mon cabinet les rencontrer hier et c’est comme ça qu’on a libéré les lieux », s’est défendu le Général.
S’il n’est pas admissible que des personnes fussent-elles des infirmes de toute sorte occupent illégalement la route ou des droits inappropriés de la ville, il est aussi nécessaire, voir urgent et impératif que le gouvernement à travers son département de l’action sociale, prennent des mesures idoines pour ne pas laisser ces personnes vulnérables à la merci de la nature. Car, personne ne peut souhaiter être à leur place ou avoir un proche de leur classe. Mais, c’est un fait de Dieu, a-t-on coutume de dire dans notre société.
Abdallah Baldé pour Guineematin.com
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