Selon Mohamed Sanoussy Kaba, pour ce qui est de la négociation, « nous avons toujours ouvert les portes avec le groupe de Soumah. Le vendredi passé, ils là pour tenter de négocier en vue de lever le mot d’ordre de grève. On les a reçus et écoutés, on a vue leur sollicitation. Et, nous aussi nous avons sollicité dans un premier temps qu’ils acceptent, avec toutes les plaidoiries, plusieurs intervenants, pour tenter de régler le problème à l’amiable », a expliqué le conseiller juridique du ministre Ibrahima Kalil Konaté.
Par ailleurs, pour aboutir à des résultats satisfaisants, Mohamed Sanoussy Kaba estime que chaque partie peut faire des concessions. « On ne peut pas trouver immédiatement toutes les solutions en un seul jour mais, précise-t-il, c’est d’accepter de lever le mot d’ordre de grève, que les cours reprennent. Nous allons nous retrouver avec les autres ministères en charge de l’éducation, avec la fonction publique, les ministères du budget et des finances pour voir comment trouver une solution à ça » a-t-il laissé entendre.
Pour monsieur Kaba, les grévistes doivent accepter de « revenir à de meilleurs sentiments pour lever le mot d’ordre de grève. Le dialogue est toujours une option qui est sur la table », a dit le conseiller juridique d’Ibrahima Kalil Konaté.
Il reste à savoir si cette main tendue trouvera un répondant du côté de l’aile dur du SLECG (Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs) conduite par Aboubacar Soumah et ses lieutenants.
Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com
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