Cette information a été confirmée à Guineematin.com par le secrétaire générale de l’antenne de Labé du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), Niama Baldé.
« Nous avons salué l’implication des religieux pour le dénouement heureux de cette crise. Nous pensons qu’ils vont dire au président de la République la vérité. Nous espérons de cette démarche une issue favorable. C’est Dr Portos qui nous a rendu compte de leur rencontre avec les chefs religieux. Ils auraient demandé la suspension de la grève pour qu’ils puissent jouer le rôle de médiateurs dans cette crise avec le gouvernement en vue de la satisfaction effective de la revendication des enseignants de Guinée. Ne serait-ce que la valeur monétaire du point d’indice. C’est-à-dire les 1030. Sur les trois points de revendication, s’il arrive à satisfaire ce premier, le reste est négociable. Nous pensons que ce n’est pas de l’impossible que nous avons demandé. C’est un droit. Nous attendons donc à ce que le président de la République réagisse favorablement à notre requête» a précisé le responsable syndical de Labé.
Selon notre source, ces conditions ont été posées respectueusement aux chefs religieux, Elhadj Mamadou Saliou Camara, imam de la mosquée Fayçal de Conakry et Mgr Vincent Koulibaly, archevêque de Conakry, venus demander aux leaders syndicaux une suspension de la grève pour donner une chance à leur offre de médiation en vue de mettre fin à cette crise qui paralyse le système éducatif guinéen et compromet dangereusement la stabilité du pays depuis pratiquement trois semaines.
De Labé, Idrissa Sampiring DIALLO pour Guineematin.com