La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a fixé la caution et le plafonnement des dépenses pour les élections communales et communautaires de février 2018. À travers cette décision, la CENI à fixé la caution à 8 millions de francs guinéens pour les communes urbaines et à 3 millions pour les communes rurales. Pour ce qui est du plafonnement de la campagne électorale, c’est la somme de 6 milliards de francs guinéens quiets fixée par l’institution électorale.
Une décision mal perçue par de nombreux acteurs politiques. Après la réaction de Kalémodou Yansané de l’UFDG et de Bah Beyla de l’UPR, Guineematin.com a donné la parole à l’honorable Ibrahima Bangoura de l’Union des Forces Républicaines (UFR).
Le vice-président de l’UFR estime qu’il y a eu des efforts mais qu’ils sont insuffisants. « Je crois qu’il y a eu une baisse par rapport à la première caution qui a été fixée à 10 millions de francs guinéens pour les communes urbaines et 5 millions pour les communes rurales. Sur ce, les partis politiques avaient protesté. Nous avons dit que les montants étaient élevés. Ils ont revu à la baisse. Mais jusque là, nous on aurait souhaité que la baisse ne soit pas à ce niveau là; mais plutôt qu’il y ait un montant encore inférieur aux montants indiqués dont 3 millions pour les communes rurales et 8 millions pour les communes urbaines. On a pensé que 2 à 1 million pourrait être correct », soutient-il.
En ce qui concerne le plafonnement des dépenses à 6 milliards, l’honorable Bangoura pense qu’il y a « une ambiguïté. On ne sait pas si c’est pour chaque parti politique ou bien si c’es par commune. Est-ce que chaque parti politique ou coalition de partis politiques, dans l’ordre de cette campagne, quelque soit le nombre de communes, dans lesquelles le parti ou la coalition est candidate, doit plafonner son montant à 6 millions ? Alors la CENI doit lever cette ambiguïté », conseille monsieur Bangoura.
Mamadou Laafa Sow pour Guineematin.com
