Insolite à Lélouma : un sac de gris-gris abandonné par un voleur en fuite parle aux citoyens à Hérico

Un sac de gris-gris abandonné par un voleur de bétail en fuite aurait parlé aux citoyens, la semaine dernière, à Hérico, une commune rurale relevant de la préfecture de Lélouma, dans la Région Administrative de Labé, en Moyenne Guinée, rapporte un correspondant de Guineematin.com dans la région.

Selon le commandant de la garde communale de Hérico, Dian Oury Diallo, c’est la semaine dernière qu’un présumé voleur de bétail a été mis aux arrêts grâce aux concours des citoyens de la localité.

« C’est vers Sâdi, une localité qui se trouve à la limite entre Lélouma et Télémélé qu’il a été arrêté. Amené à Hérico pour qu’il soit transféré à Lélouma, il n’a fait que deux jours avant de s’en fuir. Mais, heureusement, avec le concours de citoyens, il a été retrouvé et se trouve actuellement dans les mains de la gendarmerie de Lélouma», explique le commandant de la garde communale de Hérico.

Poursuivant, Commandant Dian Oury ajoute que « c’est au moment de l’assaut des services de sécurité venus mettre mains sur ce présumé voleur de bétail à Sâdi, qu’il a laissé son sac à bandoulière dans sa course avant d’être rattrapé. C’est de là que j’ai jugé nécessaire de ramasser ce sac afin de l’amener a Lélouma où se trouve son propriétaire, présumé voleur de bétail ».

Seulement voilà ! A mi-chemin, ce sac a commencé à parler en ces termes: « moi, mon propriétaire n’a pas l’habitude de me porter de cette façon ».

Ce fut une grande surprise de la part du commandant et sa troupe. Le sac a été déposé, fouillé de fond en comble. Et il se trouvait à l’intérieur, que deux petits sacs, couverts chacun d’une peau de chat et cousus par la suite. A côté, toujours dans le même sac, des gris-gris et des cauris. Ils arrangèrent correctement et portèrent à nouveau le sac pour continuer leur chemin vers Lélouma.

Arrivé au bord d’une rivière, le sac prononce les mêmes propos : « moi mon propriétaire n’a pas l’habitude de me porter de cette façon ».

C’est ainsi que commandant Dian Oury a été abandonné seul avec le sac par ses hommes qui ont pris la fuite.
Pris de peur, à son tour, il a donné un coup de pied au sac, le roua de coup contre la terre et depuis, dit-il, le sac n’a dit aucun mot, jusqu’à ce qu’il soit remis au sous-préfet de Herico, qui le détient.

De Labé, Alpha Boubacar DIALLO pour Guineematin.com

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