Elections locales : « l’UFR va s’opposer à la fraude par tous les moyens »

La difficulté liée à la constitution des dossiers de candidature pour les élections locales a polarisé les débats ce samedi, 23 décembre 2017, au siège de l’Union des Forces Républicaines (UFR). La séance, présidée par le vice-président Ibrahima Bangoura, n’a pas connu l’engouement habituel. Le parti en a profité pour mettre en garde contre toute tentative de détourner le vote de ses électeurs, a appris sur place Guineematin.com, à travers un de ses reporters.

Pour l’honorable Ibrahima Bangoura, la prorogation de la date butoir du dépôt des dossiers de candidature est une bonne chose ; mais, elle reflète l’inconséquence de la CENI qui a fixé les règles du jeu. « C’est une situation vraiment embarrassante que nous avons connue de la part de la CENI, parce qu’on ne s’attendait pas à toute cette paperasserie. Il y a des pièces qui se recoupent. Une fois qu’on est inscrit sur la liste de candidature et sur les listes électorales, cela veut dire qu’on a produit un certain nombre de documents. Parce qu’avant de constituer les listes électorales on demande des documents. Mais, dans une élection comme celle-là où on demande au moins sept (7) pièces pour un seul candidat, c’est compliqué », a dit le vice-président de l’UFR.

Bulletin rouge contre la liste de l’UFDG à Matam ?

Toujours concernant les prochaines élections, les responsables fédéraux de Ratoma et de Matam on présenté aux militants le « bulletin vert », qui prouve que leurs listes ont été déjà validées dans ces deux circonscriptions. Pour narguer les adversaires, le député Aly Doumbouya dira qu’il y a un parti « dont je vais taire le nom qui a reçu un bulletin rouge ; car, son dossier était incomplet. Je ne vais dire le nom, mais il faut savoir qu’il appelle l’UFR le parti du Ho-ho ». Une expression qui fait référence au poste de Haut représentant du chef de l’Etat qu’occupe Sidya Touré, président de l’UFR.

Pour ce qui est du scrutin du 04 février 2018, l’UFR a mis en garde contre toute tentative de fraude. « Nous avons été victimes de vol en 2010, lors de la présidentielle. C’est ce qui fait qu’on avait été classé en 3ème position, et on n’est pas allé à Sékhoutoureyah. La fraude a continué en 2013, aux législatives, et elle s’est aggravée lors de la présidentielle de 2015. Mais, jamais on ne volera plus l’UFR. On va s’opposer à la fraude, on le fera par tous les moyens », a martelé l’honorable Bangoura.

Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com

Tel. 628 17 99 17

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