À l’occasion de la célébration de cette triste journée, j’exprime à la fois une pensée pieuse pour toutes les victimes de la barbarie et de la lâcheté de l’État guinéen (de 1958 à nos jours) et une totale solidarité à leurs familles et proches qui vivent encore cette douleur silencieuse.
Malheureusement, notre pays continue d’être hanté par son passé politique traumatisant. Ce qui rend son présent douteux et son avenir incertain (les pratiques de l’Etat et le quotidien de chaque Guinéen en font foi).
Alors il est évident que la garantie de l’équilibre politique et social de notre pays dépend de notre capacité d’aborder de façon responsable et objective cette problématique. Autrement les stratèges de la violence s’alterneront toujours au pouvoir pour faire encore plus de victimes.
D’ailleurs la promotion des bourreaux et le mépris des victimes sont en réalité les principaux traits caractéristiques de notre société.
Il faut que ça s’arrête enfin.
Justice – Justice – Justice !
Aliou BAH
Directeur de com du BL