Dansa Kourouma (CNOSCG) : « J’ai été victime d’une agression criminelle et ciblée »

Quiconque voudrait nuire à la consolidation du tissu social, sachez que nous sommes prêts à défendre avec la dernière énergie l’unité nationale. Dr Dansa Kourouma est un fils de la Guinée, un activiste de la société civile et un défenseur des droits humains. Je promets de m’engager fermement pour la consolidation de la paix et de l’unité nationale.

Je mettrai tout en œuvre pour que cette cohésion sociale ne soit pas entachée par des fouteurs de trouble. Je vous prie de vous abstenir de tout commentaire haineux et partisan. J’ai été victime d’une agression criminelle et ciblée qui n’a aucun rapport avec les manifestations de ces derniers temps. Je ne répondrai pas aux provocations de ceux qui propagent la haine et l’ethnocentrisme. Je remercie le tout puissant Allah de m’avoir sauvé ma vie et protégé du pire.

Je demande à toutes les couches sociales du pays de faire preuve de retenue. Car ce qui nous lie est plus fort que ce qui nous divise. En tant que croyant, je considère que c’est Dieu qui donne le pouvoir et c’est lui qui le retire. Si nous craignons Dieu, nous saurons comment nous comporter envers lui et dans nos relations avec autrui. Alors engageons-nous à bâtir une nation forte. Œuvrons à mettre en valeur nos ressources humaines et naturelles et promouvons l’excellence.

Je réalise encore une fois que nous devons changer de mentalités afin que la confiance renaisse. C’est à changer notre mode de penser. Je propose comme priorité que tout citoyen fasse l’effort spirituel de pardon profond afin de sauvegarder l’unité nationale pour que la Guinée avance.

En tant relève de toute société, il est temps que nous soyons pris par un sursaut d’éveil de conscience et d’action lequel nous conduira à prendre nos responsabilités face à notre destin commun.

En ce qui concerne la justice, un pays ne peut pas se construire sans une justice impartiale, forte et indépendante.

Nous ne pouvons jamais vivre la paix sans l’équité et la justice.

Et comme la justice n’a pas de couleur ni d’ethnie, il est temps qu’elle soit impartiale pour la sauvegarde de l’unité nationale.

Vive le dialogue et l’unité nationale pour que le développement soit possible.

Vive la justice pour que vive la paix.

Dr. Dansa Kourouma

Président du CNOSCG

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