Impact de la journée ville morte à Madina : les taxes journalières ont pris un coup à Avaria

Comme annoncé dans une précédente dépêche, le commerce a repris ce mardi 27 février 2018 au grand marché de Madina, après la paralysie d’hier. Cette paralysie a créé un manque à gagner sur les taxes journalières de l’administration dudit marché, a appris sur place Guineematin.com, à travers un de ses reporters.

La journée ville morte, appelée par l’opposition républicaine pour protester contre ce qu’elle qualifie de « hold-up électoral », a paralysé le marché de Madina, hier lundi. Boutiques et magasins sont restés fermés toute la journée. Cette absence des commerçants et autres marchands dans ce centre d’affaires n’est pas restée sans conséquences.

Au marché Avaria par exemple, l’administration n’a pas pu recouvrir les taxes journalières. C’est du moins ce que dit Mamoudou Souaré, administrateur adjoint dudit marché. A l’entame de ses propos, Mamoudou Souaré a fait l’état des lieux de la journée ville morte à Avaria.

« Les activités commerciales n’ont pas marché comme les autres jours. Le marché Avaria n’a pas marché comme d’habitude, car certaines boutiques et conteneurs étaient fermés. Les commerçants, par peur de voir leurs boutiques vandalisées, ont préféré rester à la maison au lieu de venir au marché », a-t-il dit.

Ensuite, monsieur Souaré dira que son administration n’a pas pu recouvrir les taxes journalières à cause de l’absence des commerçants. « Le rendement au niveau de l’administration n’a pas bien marché comme les autres jours. Parce que les tickets que nous vendons à la population commerçante n’ont pas été à la hauteur. Donc, ça a été fait à moitié. Nous avons même demandé à nos régisseurs de faire un rapport particulier sur la journée d’hier en disant que rien n’a marché », a fait savoir Mamoudou Souaré tout en s’abstenant de dire le montant exact collecté comparativement aux autres jours.

L’administrateur adjoint du marché Avaria, a invité les citoyens à respecter le vrai sens de la ville morte. Pour lui, ville morte n’est pas synonyme d’empêcher les autres à vaquer librement à leurs activités.

Siba Guilavogui pour Guineematin.com

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