Sur le déroulement du vote, la mission dit avoir noté un progrès dans le processus démocratique en Sierra Léone, notamment la participation de deux candidates pour l’élection présidentielle et l’engouement des électeurs au niveau des bureaux de vote.
S’agissant des bourrages d’urnes dont se plaignent certains partis de l’opposition, les observateurs de l’Union européenne disent n’avoir pas rencontré. « En tant qu’observateurs, nous n’avons pas recensé des cas de bourrages d’urnes ; mais, nous allons chercher des informations au niveau de la commission électorale (NEC) pour en savoir plus », a dit la cheffe de mission, Jean Denise Lambert.
Pour ce qui est des cas de violence observée le jour du scrutin dans certains endroits, la mission a ajouté qu’elle va échanger avec les autorités, la NEC et les services de sécurité pour savoir les raisons.
Interrogé par Guineematin.com à la fin de la conférence, la cheffe de mission de l’UE, Jean Denise LAMBERT est largement revenue sur la liberté du scrutin. « Les électeurs étaient libres de choisir leurs candidats à l’intérieur du bureau. Il n’y avait aucune pression », a-t-elle dit, estimant qu’un second tour aura lieu probablement sans préciser les candidats.
Justement, dans la journée d’hier, jeudi, le président de la commission électorale (NEC), Mohamed Conteh a, à travers le compte Twitter de son institution, indiqué qu’« après une session de vote réussie, l’heure a été autant de résultats contradictoires ou des nouvelles de la victoire à travers le pays. Nous ferons donc savoir au public que seule la NEC a le mandat d’annoncer le résultat final et de déclarer les gagnants ».
Une façon donc d’inviter les populations à ne pas se fier aux résultats publiés via les QG des candidats ou bien sur les réseaux sociaux.
De Freetown, Alpha Assia Baldé et Ibrahima Sory Diallo, envoyés spéciaux de Guineematin.com