Fin de la grève des enseignants : les syndicalistes applaudissent Tibou et Gassama !

Comme indiqué précédemment, dans la nuit d’hier, mardi 13 mars 2018, le gouvernement guinéen a signé un accord de sortie de crise avec le bureau exécutif national du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), mettant ainsi fin à la grève qui a privé les élèves guinéens de cours pendant un mois lors de cette deuxième phase et trois semaine en novembre 2017.

Mais, quelques heures avant cette signature, des rumeurs qui circulaient dans la ville de Conakry laissaient entendre que certains ministres (qui avaient fourni assez d’efforts pour parvenir à cet accord) auraient été écartés au profit d’autres opportunistes. C’est pourquoi, à l’entrée des officiels, certains syndicalistes n’ont pas hésité de crier leur approbation de la présence dans la salle de certaines de ces personnalités comme Tibou Kamara dont le nom a été scandé plusieurs fois en chœur. A son arrivée, le ministre d’Etat, conseiller personnel du chef de l’Etat a d’abord été applaudi, ses mains soulevées par les camarades syndicalistes, avant de faire raisonner son nm : « Tibou ! Tibou ! Tibou ! « .

C’est également le cas du ministre de l’Unité national et de la Citoyenneté Khalifa Gassama Diaby, qui a été applaudi, avant d’entendre son nom scandé : Gassama ! Gassama ! Gassama…

Au contrario, le ministre du Budget, Dr Mohamed Lamine Doumbouya, a été fortement hué ! Des enseignants venus nombreux occuper les dernières rangées ont crié « zéro ! zéro ! zéro » à l’évocation du nom de monsieur le ministre Mohamed Lamine Doumbouya, ainsi que d’autres personnalités comme l’inspecteur général du travail, Dr. Alia Camara.

D’ailleurs, c’est très difficilement que ce dernier a pu avoir la parole pour décliner les points d’accord entre le Gouvernement et le syndicat. Malgré l’insistance et les appels répétés des leaders, les syndicalistes poussaient des hourras et s’opposaient à la prise de parole de monsieur Alia Camara. Comme on le sait, ce dernier est l’un de ceux qui produisaient des arguments contre les dirigeants actuels du SLECG qu’ils brocardaient et faisaient passer pour des « rebelles », incapables de respecter la loi…

A suivre !

Mamadou Laafa Sow pour Guineematin.com

Facebook Comments Box