Interrogé ce vendredi par un de nos reporters, Boubacar Sow pense qu’il n’y a pas « d’ambiguïtés en ce qui concerne ce sujet. Je considère que je n’ai même pas commis d’erreur, à plus forte raison ce qu’on qualifierait de faute ».
Selon monsieur Sow, la SOEGAC est une entreprise mixte, dont 49% des parts se trouvent être détenus par l’Agence Française de Développement, l’aéroport de Paris et la chambre de commerce de Bordeaux. « Ils ont demandé que dans l’ordre du jour du Conseil d’Administration que nous devrions tenir aujourd’hui vendredi, figure un point relatif à l’audit de certaines dépenses des exercices allant du 1er janvier 2016 au 31 octobre 2017. Je leur ai dit donné mon accord », a-t-il expliqué.
Revenant sur l’objet de ce litige et qui lui a coûté son poste de président du Conseil d’Administration de la SOGEAC, Boubacar Sow a fait savoir que le ministre des Transports, Oyé Guilavogui est bien informé de l’existence des audits qui incriminent Kabassan Oulaba Kéita, DG de la SOGEAC. « Le ministre est informé du début à la fin, il y a toutes les correspondances. Donc, je pense que le président de la République a mieux à faire que de s’occuper d’une société mixte. Maintenant que le voleur est connu, il devait prendre les dispositions. Parce qu’il n’y a pas d’équivoque, c’est clair. Il (Kabassan Oulaba Kéita, ndlr) est accablé par les audits pour près de 4 milliards de francs guinéens avec l’utilisation de la carte de crédit du 1er janvier 2016 au 31 octobre 2017. Il a pompé pour plus de 50 mille euros non justifiés », accuse-t-il.
Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com
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