Le PDG de la société IRIS en charge de la confection des passeports guinéens a effectué une visite de travail la semaine dernière à Conakry. Shaiful Zahrin Bin Subhan est venu rencontrer les autorités guinéennes pour discuter autour de l’amélioration de la qualité de ce document de voyage. Au terme de sa visite, le patron de la société a promis l’introduction de nouveaux passeports davantage améliorés en Guinée, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Après plusieurs rencontres avec les autorités guinéennes, le président directeur général de la société IRIS qui a le contrat de confection de passeports en Guinée, a rencontré la presse pour faire le point de sa visite à Conakry. Shaiful Zahrin Bin Subhan a annoncé à cette occasion, la volonté de sa société d’améliorer la qualité des passeports guinéens pour les rendre plus sécurisés : « La société a connu de nouveaux actionnaires, l’équipe dirigeante a aussi changé, mais les objectifs restent les mêmes.
L’Etat guinéen est l’un de nos partenaires les plus importants. Car nous avons ici l’opportunité de fabriquer les documents de voyage. C’est pourquoi, j’ai décidé de venir rencontrer directement les autorités, échanger sur le sujet, connaître les difficultés, et voir ensemble comment les surmonter, puis améliorer les conditions de délivrance de ces documents de voyage.
J’ai eu l’opportunité de rencontrer Monsieur le ministre de la sécurité, pour parler de tout ça avec lui… chaque année, la technologie évolue, il y a des inventions, nous aussi, nous continuerons à améliorer le produit pour ne pas que ça soit falsifié. C’est pourquoi, nous comptons injecter sur le marché, un nouveau passeport qui sera en polycarbonate », a indiqué le patron de la société malaisienne.
Shaiful Zahrin ajoute que la société IRIS compte construire un local qui abritera le service de confection et de délivrance des passeports à Conakry. La société entend également se lancer dans la confection des cartes biométriques, ce qui favoriserait la conformité des données personnelles de chaque citoyen.
La rédaction
