Elections locales : l’UFR favorable au maintien des résultats publiés par la CENI

Peu de militants ont pris part à l’assemblée générale de l’Union des Forces Républicaines (UFR) ce samedi 28 avril 2018.  L’essentiel des débats a tourné autour du dialogue politique en cours. C’est le secrétaire général, Bakary Goyo qui a présidé la rencontre, entouré du vice-président Ibrahima Bangoura, de madame Samoura Aissata  Daffé, et de certains membres du bureau exécutif du parti républicain, a constaté sur place Guineematin.com, à travers un de ses reporters.

Les responsables de l’UFR ont commencé par regretter la faible mobilisation des militants, notamment ceux de Matam, siège du parti. Soucieux de cacher le visage désespérément vide de la salle, Fatoumata Binta Barry du bureau exécutif et certaines militantes ont demandé aux médias de s’abstenir de montrer des images du local.  Elles ont vu d’un mauvais œil la diffusion en direct de l’assemblé générale par certains médias sur leur page Facebook. Elles y sont allées sans diplomatie.

En ce qui concerne l’évolution des débats au comité de suivi du dialogue politique, l’honorable  Ibrahima Bangoura a fait remarquer qu’il y a trois sujets majeurs concernés : le contentieux électoral, le Code Electoral et la restructuration de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante). « Les discussions sont en cours et nous attendons la suite. Mais, toujours est-il que ce n’est pas le comité de suivi qui prend la décision. Le comité de suivi reçoit et avalise, puisque tout le monde y est représenté, et transfère les conclusions aux décideurs », a-t-il expliqué.

Interrogé sur ce qui pourrait régler le problème, notamment sur le contentieux électoral, le vice-président de l’UFR a fait savoir que là-dessus, « les partis politiques ont exprimé leur point de vue. Pour ce qui est du point de vue de la mouvance présidentielle, il se pourrait qu’on pense à une reprise du scrutin là où il y a contestation. Au point de vue de l’UFDG (principal parti de l’opposition, ndlr), c’est qu’il faut restituer les résultats ou revenir aux vrais résultats. A l’UFR, notre point de vue est le statuquo compte-tenu de tout ce que nous voyons dans l’environnement sociopolitique ».

Ce statuquo auquel fait allusion Ibrahima Bangoura signifie en réalité l’acceptation des résultats publiés par la CENI. « C’est-à-dire qu’il y a eu la proclamation des résultats et nous avons deux élections majeures à savoir les législatives de cette année et la présidentielle de 2020. Est-ce qu’on peut avoir une autre consultation électorale ? C’est pourquoi, puisque les résultats ont été proclamés, qu’on les garde comme tel pour s’avancer », estime ce proche de Sidya Touré.

Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com

Tel 628 17 99 17

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