Marché de Taouyah : hausse des prix des condiments à l’approche du Ramadan

A un peu plus de deux semaines du début du mois de Ramadan, l’on commence à enregistrer une augmentation des prix de certains produits sur le marché. Au marché de Taouyah, dans la commune de Ratoma, le prix de la plupart des condiments est à la hausse. Les vendeuses accusent leurs collègues qui amènent ces produits de l’intérieur de la Guinée d’être à l’origine de cet état de fait, a appris sur place Guineematin.com, à travers un de ses reporters.

Selon Mariama Bah, vendeuse de légumes, les femmes qui amènent ces marchandises à Conakry sont les responsables de cette hausse de prix dans différents marchés de la capitale. « Elles ont augmenté tous les prix depuis quelques jours maintenant. A Matoto par exemple, les femmes en provenance de l’intérieur du pays sont très compliquées parce qu’elles augmentent le prix sans aucun fondement. De fois, dans les sacs de piments, plus de la moitié est pourrie, et si on leur demande de diminuer le prix, elles nous insultent ou elles nous parlent très mal. A cela s’ajoute le transport ».

Revenant sur les prix proprement dits, Mariam Bah explique que « de nos jours, on achète un sac de piment qu’on appelle berteya à cinq cent milles FG et on revend cinq ou six piments à mille francs. Le sac des petits piments à sept cent milles FG. Pour revendre, on fait le tas cinq piments pour mille francs. Pour les gros piments, il y’a un pour cinq cent francs et trois pour mille francs ».

Pour ce qui est du prix de la tomate, Mariam Bah a fait savoir que c’est encore cher. « La tomate aussi, c’est trop cher.  Avant, on achetait un seau à quatre vingt mille FG. Mais actuellement, on l’achète à cent quatre-vingt mille ou à deux cent mille FG ».

Même constat pour les feuilles d’oignon. « Avant, on achetait le tas à dix ou à quinze mille FG. Aujourd’hui, je les achète à cinquante mille francs», a expliqué Mariam Bah.

De son côté, Aissata Camara, vendeuse d’oignon et de pomme de terre, a confié à notre reporter les difficultés rencontrées. « Avant ce mois là, un sac de pommes de terre coûtait cent quarante mille Fg. A l’époque, je faisais un tas de 8 grosses pommes de terre à dix mille FG ; 5 autres à cinq mille FG et 4 moins gros à deux mille. Mais actuellement, à chaque fois que je pars pour racheter à Madina, je trouve qu’ils ont augmenté le prix de fois à cent cinquante mille FG jusqu’à deux cent mille francs le sac. C’est pourquoi, à l’heure là, c’est six pommes de terre pour dix mille francs, 4 pommes de terre pour cinq mille. Il y a aussi trois pour cinq mille et trois pour deux mille », a-t-elle dévoilé.

Ramatoulaye Diallo pour Guineematin.com

Facebook Comments Box