Menace de grève des transporteurs : ce que réclame la FSPNTMG

La fédération syndicale professionnelle nationale des transports et de la mécanique générale menace d’aller en grève à partir du lundi 30 avril 2018. Les syndicalistes dénoncent le non-respect des protocoles d’accord qu’ils ont signés depuis 2014 avec le gouvernement, mais aussi d’autres problèmes « très graves », a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.

 

Le secteur du transport terrestre risque d’être paralysé à partir du lundi 30 avril 2018. C’est en tout cas la menace brandie par le syndicat des transporteurs, qui dénonce de nombreux problèmes auxquels ils sont confrontés sur le terrain. Selon Mamoudou Condé, membre de la fédération syndicale professionnelle nationale des transports et de la mécanique générale, la première revendication de la structure syndicale est liée au non-respect des accords signés depuis 2014 entre le syndicat des transporteurs et le gouvernement.

 

« En plus des premières revendications  qui n’ont jamais eu de solution, s’ajoutent de nouveaux cas très graves, à savoir : la non suspension des barrages non-conventionnels ; les tracasseries routières ; l’ingérence des bérets rouges dans les affaires syndicales à l’hydrocarbure( bastonnades et menaces de mort des syndicalistes) ; la non immatriculation des chauffeurs de l’hydrocarbure à la caisse nationale  de sécurité sociale ; l’indifférence des autorités face à la calcination des véhicules impliqués dans les accidents par la population ; la non prise en charge du labo d’1% au dépôt ; la réfection de base-vie, les embauches des chauffeurs et leur prise en charge ; l’acquisition des documents d’attribution du parc conteneur ;

 

le retrait des locaux des syndicaux par les autorités administratives au profit d’autres organisations professionnelles non gouvernementales ; l’empêchement de la direction de la SOGEAC de tenir ses élections syndicales sollicitées par les travailleurs depuis plus d’un an et la mise en place d’un comité de gestion par ladite direction ; le favoritisme des expatriés dans le secteur du transport au détriment des guinéens ; les attaques à main armée ; et la non matérialisation de la route par l’implantation des panneaux de signalisation, le retrait des taxis-motos des mains de leurs propriétaires par les policiers, etc. », a expliqué Mamoudou Condé.

 

Selon lui, la FSPNTMG a adressé des courriers à toutes les autorités concernées pour annoncer que si rien n’est fait jusqu’au 30 avril, ils vont demander à tous les transporteurs de garer leurs véhicules jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.

 

Selon nos informations, des négociations sont déjà entamées afin d’éviter une paralysie dans le secteur du transport routier.

 

Mamadou Laafa Sow pour Guineematin.com.

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