Congrès de Mamou : l’ISSEG propose la création d’une Centrale Syndicale de l’Éducation

Après la création du Syndicat de l’Enseignement Supérieur, la délégation de l’Institut Supérieur des Sciences de l’Education de Guinée (ISSEG) au congrès de Mamou propose aux participants d’envisager la création d’une Centrale de l’Education, aux préjudices de la CNTG et de l’USTG accusées de négliger les problèmes des universités et instituts guinéens dans leurs différentes plateformes revendicatives auprès du gouvernement, rapporte un correspondant de Guineematin.com en Moyenne Guinée.

Décidément, la défection de l’Enseignement Supérieur ne vise pas que le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG). Il est aussi question d’aller à la création d’une Centrale de l’Education. Les élus syndicaux de l’Enseignement Supérieur pourraient ne plus travailler avec la Confédération Nationale des Travailleurs de Guinée (CNTG) et l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG).

Ce qui laisse apparaître que les participants au congrès de Mamou n’excluent pas du tout une éventuelle collaboration ou partenariat avec le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) dirigé par le Camarade Aboubacar Soumah.

Pour le moment, les membres statutaires du congrès de Mamou, mandatés par leurs institutions d’enseignement supérieur ont tous transmis un message ferme et clair à eux confié par leurs bases respectives. Celui de soutenir la création d’un syndicat autonome de l’enseignement supérieur mais qui ne va pas constituer une menace à l’unité d’action syndicale.

Dans ce lot des participants au congrès de Mamou, seule la délégation de N’Zérékoré a émis des réserves sur l’opportunité de créer une nouvelle structure syndicale.

« Ne s’agit-il pas d’un piège tendu au mouvement syndical guinéen ? Sinon, la nouvelle structure syndicale doit s’organiser autour de quels leaders syndicaux ? » interroge un des porte-paroles de l’Union Syndicale de l’Université de N’Zérékoré.

Cette préoccupation est largement partagée par les délégués syndicaux de l’Institut Supérieur de Formation à Distance (ISFAD).

Finalement, les plus sceptiques ont accepté de plier à la volonté de la majorité des présents qui opte pour la création de la nouvelle structure.

Idrissa Sampiring DIALLO pour Guineematin.com

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