Aboubacar Sylla à l’AG de l’UFC : « l’heure des confrontations stériles… est révolue »

Le tout nouveau ministre d’Etat, en charge des Transports, Aboubacar Sylla a expliqué à ses militants les raisons qui l’ont poussé à accepter un portefeuille ministériel d’un régime qu’il taclait rageusement il y a peu. Il l’a dit ce samedi 02 juin 2018, à l’occasion de l’assemblée générale de l’UFC (Union des Forces du Changement) tenue à son siège à Taouyah, dans la commune de Ratoma, a constaté sur place Guineematin.com, à travers un de ses reporters.

Après un mois de suspension, suite aux travaux d’extension de son siège, l’UFC a repris ses assemblées hebdomadaires. C’est Aboubacar Sylla qui a présidé la rencontre d’aujourd’hui, entouré des membres du bureau exécutif.

Fraichement nommé ministre d’Etat, ministre des Transports, Aboubacar Sylla a consacré beaucoup de temps à justifier son choix d’appartenir à la nouvelle équipe gouvernementale dirigée par Ibrahima Kassory Fofana. « Il n’était pas question qu’on nous propose de mettre en œuvre des solutions que nous suggérons pour changer la Guinée et qu’on dise, non ça ne nous intéresse pas… Donc, nous avons accepté après concertation avec les membres du bureau exécutif et tous ont pris cette décision d’aller dans ce gouvernement. Dans le monde, l’heure des confrontations stériles et antagonismes ridicules est révolue. Aujourd’hui, le monde est un monde de compromis, de consensus, de dialogue. Ce n’est plus un monde où chacun s’abrite sur ses positions et se bat contre l’autre », a laissé entendre monsieur Sylla.

Selon le nouveau ministre, il a accepté le département des transports, qui est éminemment social, pour apporter désormais son expertise dans ce secteur. «Nous acceptons d’aller dans ce gouvernement pour montrer ce que nous savons faire, apporter notre expertise. Et, je suis sûr, compte-tenu du soutien que j’aurai de vous tous ici, je suis sûr que j’aurai l’engagement, la volonté, la force nécessaire pour changer les choses, pour qu’au niveau du transport, qu’il y ait en fin des bus dans ce pays, pour qu’il y ait moins d’anarchie dans la circulation, qu’il y ait moins de gares voitures flottantes dans les carrefours, que les taxi-motos envahissent moins la vie des citoyens, et avoir au moins une compagnie aérienne, si ce n’est pas plusieurs compagnies, pour que quand vous voulez vous déplacez pour aller à Nzérékoré, à Koundara, à Mandiana, vous ne soyez pas obligés de prendre la route avec l’état du réseau routier que nous connaissons. Qu’on puisse au moins prendre l’avion comme cala était le cas il y a quelques années en Guinée », a soutenu Aboubacar Sylla sous un tonnerre d’applaudissements.

Saidou Hady Diallo pour Guineematin.com

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